Coup de filet cette semaine à la plage de Mangily. Seize étrangers sont indiqués avoir abusé des mineures et ont fait l’objet d’arrestation et d’autres sont recherchés. Les longs mois de filature ont porté leurs fruits. Seize personnes d’un coup ont été dénoncées en une journée. Elles sont indiquées avoir entretenu des relations sexuelles avec des mineures de huit, neuf et dix ans. Une des victimes s’est plainte auprès de la plateforme régionale de la société civile pour la protection des enfants quelques jours précédant la descente à Mangily du 7 novembre dernier. « C’est la plateforme qui a signalé la Police des mœurs et de la protection des mineures, la brigade féminine de proximité et la police de l’immigration. La victime qui était venue nous voir il y a quelques semaines racontait qu’elle a été abusée par des Vazaha. Actuellement enceinte, elle a détaillé le mode opératoire des présumés pédophiles » explique Haingo Randrianasolo, présidente de la plateforme. La sœur de la victime a été approchée par les dits étrangers et c’est ce qui a poussé la grande sœur à aller raconter ce qui lui est arrivé pour que sa sœur ne soit prise dans les filets de l’abus sexuel. Aux explications toujours, le coup de filet n’a été possible qu’une fois le signalement de flagrant délit lancé. En détention « Nous avons demandé à la victime de nous appeler d’urgence dès que sa petite sœur projette de partir à Mangily. La police est donc descendue à Mangily et a d’abord ramené un proxénète malgache qui aide les étrangers dans la manœuvre ainsi que dix-neuf petites filles » ajoute encore la représentante de la plateforme. « Les jeunes filles ont alors sorti des noms et ont détaillé les vidéo pornographiques auxquelles elles ont été obligées de regarder et de pratiquer par la suite, et ce depuis des mois. Ces étrangers ne cherchent que des jeunes filles vierges » poursuit la source. Des mandats d’amener ont été exécutés et quatre personnes ont comparu devant le tribunal le 18 novembre et trois d’entre eux sont actuellement en détention. Parmi les personnes citées par les jeunes filles reviennent les noms de Patrick Coustaury, celui qui est attendu pour un procès le 3 décembre prochain, Paul, qui est détenu depuis le mois de mai, et un certain JeanPaul qui a été transféré et qui attend son délibéré le 19 décembre prochain. Neuf autres présumés pédophiles sont encore activement recherchés à Mangily et à Toliara. Des hôteliers de Mangily dénoncent ces affaires de pédophilie qui nuisent à la réputation de la plage de Mangily. « Notre région n’est pas un berceau du tourisme sexuel comme le décrivent certains médias. Les investissements et l’honnêteté des hôteliers sont mis en péril. Nous n’acceptons pas d’être trainés dans la boue. Les parents de ces jeunes filles doivent aussi être entendus et qu’ils prennent leur responsabilité » fustige Patrick Garcia, propriétaire de l’hôtel Ifaty Beach Club de Mangily.
Coup de filet cette semaine à la plage de Mangily. Seize étrangers sont indiqués avoir abusé des mineures et ont fait l’objet d’arrestation et d’autres sont recherchés. Les longs mois de filature ont porté leurs fruits. Seize personnes d’un coup ont été dénoncées en une journée. Elles sont indiquées avoir entretenu des relations sexuelles avec des mineures de huit, neuf et dix ans. Une des victimes s’est plainte auprès de la plateforme régionale de la société civile pour la protection des enfants quelques jours précédant la descente à Mangily du 7 novembre dernier. « C’est la plateforme qui a signalé la Police des mœurs et de la protection des mineures, la brigade féminine de proximité et la police de l’immigration. La victime qui était venue nous voir il y a quelques semaines racontait qu’elle a été abusée par des Vazaha. Actuellement enceinte, elle a détaillé le mode opératoire des présumés pédophiles » explique Haingo Randrianasolo, présidente de la plateforme. La sœur de la victime a été approchée par les dits étrangers et c’est ce qui a poussé la grande sœur à aller raconter ce qui lui est arrivé pour que sa sœur ne soit prise dans les filets de l’abus sexuel. Aux explications toujours, le coup de filet n’a été possible qu’une fois le signalement de flagrant délit lancé. En détention « Nous avons demandé à la victime de nous appeler d’urgence dès que sa petite sœur projette de partir à Mangily. La police est donc descendue à Mangily et a d’abord ramené un proxénète malgache qui aide les étrangers dans la manœuvre ainsi que dix-neuf petites filles » ajoute encore la représentante de la plateforme. « Les jeunes filles ont alors sorti des noms et ont détaillé les vidéo pornographiques auxquelles elles ont été obligées de regarder et de pratiquer par la suite, et ce depuis des mois. Ces étrangers ne cherchent que des jeunes filles vierges » poursuit la source. Des mandats d’amener ont été exécutés et quatre personnes ont comparu devant le tribunal le 18 novembre et trois d’entre eux sont actuellement en détention. Parmi les personnes citées par les jeunes filles reviennent les noms de Patrick Coustaury, celui qui est attendu pour un procès le 3 décembre prochain, Paul, qui est détenu depuis le mois de mai, et un certain JeanPaul qui a été transféré et qui attend son délibéré le 19 décembre prochain. Neuf autres présumés pédophiles sont encore activement recherchés à Mangily et à Toliara. Des hôteliers de Mangily dénoncent ces affaires de pédophilie qui nuisent à la réputation de la plage de Mangily. « Notre région n’est pas un berceau du tourisme sexuel comme le décrivent certains médias. Les investissements et l’honnêteté des hôteliers sont mis en péril. Nous n’acceptons pas d’être trainés dans la boue. Les parents de ces jeunes filles doivent aussi être entendus et qu’ils prennent leur responsabilité » fustige Patrick Garcia, propriétaire de l’hôtel Ifaty Beach Club de Mangily.