Démolition à Isotry - Six blessés désincarcérés des gravats


La galerie d’une maison en cours de démolition à Isotry s’est affaissée sur des ouvriers, hier matin vers 8h. Six blessés sont à déplorer dans ce drame. TERRIBLE. Six travailleurs ont été blessés lors d’un effondrement dans un chantier de démolition en face du bureau municipal d’hygiène (BMH), à Isotry, hier matin. Deux d’entre eux ont pu sortir de l’hôpital après les premiers soins. Les autres, souffrant de polytraumatisme, s’y trouvent toujours. L’accident s’est produit vers 8 heures, moment où des vendeurs à la sauvette abondent sur les bords de la route. Selon eux, la démolition de la maison à côté de laquelle ils se trouvaient a commencé lundi. Le bâtiment était entouré de polypropylène tissé. La panique s’est emparée d’eux lorsqu’un craquement a éclaté, suivi de gros nuages de poussière. « Nous étions à l’extérieur à ce moment-là. On avait déjà dit à nos collègues qui étaient à l’intérieur de ne toucher à rien. Ils ont tout de même procédé à la démolition sans nous prévenir. Nous n’avons plus eu le temps de nous sauver. Une pierre, en chutant, a touché mon frère. Il s’est cassé une jambe. Pour ma part, j’ai eu un petit évanouissement », décrit Arsène Randrianasolo, une des victimes qui travaillait dans le chantier. Soins « Apparemment, c’est la galerie qui s’est écroulée », raconte un charretier s’occupant de l’enlèvement des débris. Les vendeurs de chapeaux installés tout près de la maison sont indemnes, tout comme les ouvriers étant à l’intérieur. Ils se sont dépêchés pour désincarcérer les victimes coincées sous les gravats. Ils ont réussi à les extraire avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. La police du secteur a sécurisé le périmètre. Les blessés ont été amenés à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) et admis au service des urgences. Parmi eux, Arsène devait attendre pour veiller sur son frère gravement touché. Il était visiblement sous le choc et s'inquiétait beaucoup. Il n’avait aucun téléphone pour aviser les proches. Peu de temps après cependant, des membres de leur famille de Namontana sont arrivés. Une seconde victime a pu rentrer après le contrôle médical. Les urgentistes lui ont quand même conseillé de se trouver un masseur. Sitôt informé, le propriétaire de la maison est venu voir ces victimes à l’HJRA.
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