L'ancien chef du département foncier régional de Boeny a été placé en détention provisoire le 21 septembre pour une affaire de corruption survenue en 2019 dans le Fokontany d’Antsanitia de la commune rurale de Belobaka, dans le district de Mahajanga II. Le Pôle anticorruption (PAC) de Mahajanga a pris cette décision, après une enquête menée par le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco)de Mahajanga. Le Fokonolona d'Antsanitia a déposé une plainte alléguant que des employés du service foncier et des géomètres auraient abusé de leur pouvoir, auraient pris illégalement un terrain et même délivré un « titre foncier » malgré ses contestations. Par ailleurs, un employé du district d'Ambato-Boeny et un géomètre de Mahajanga ont également écopé de deux ans de prison ferme à la suite d’une affaire de corruption immobilière. C’est l'ordonnance rendue par le PAC de Mahajanga le 18 août. L’enquête du Bianco de Mahajanga a confirmé l'existence d'une extorsion d’argent d'environ 20 millions ariary qu'ils ont faite aux héritiers du terrain pour traiter les papiers de succession au sein du service immobilier.
L'ancien chef du département foncier régional de Boeny a été placé en détention provisoire le 21 septembre pour une affaire de corruption survenue en 2019 dans le Fokontany d’Antsanitia de la commune rurale de Belobaka, dans le district de Mahajanga II. Le Pôle anticorruption (PAC) de Mahajanga a pris cette décision, après une enquête menée par le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco)de Mahajanga. Le Fokonolona d'Antsanitia a déposé une plainte alléguant que des employés du service foncier et des géomètres auraient abusé de leur pouvoir, auraient pris illégalement un terrain et même délivré un « titre foncier » malgré ses contestations. Par ailleurs, un employé du district d'Ambato-Boeny et un géomètre de Mahajanga ont également écopé de deux ans de prison ferme à la suite d’une affaire de corruption immobilière. C’est l'ordonnance rendue par le PAC de Mahajanga le 18 août. L’enquête du Bianco de Mahajanga a confirmé l'existence d'une extorsion d’argent d'environ 20 millions ariary qu'ils ont faite aux héritiers du terrain pour traiter les papiers de succession au sein du service immobilier.