Kidnapping - Travaux forcés pour sept ravisseurs


Sept prévenus pour kidnapping du directeur général de Conforama, en 2018, ont été condamnés à une peine de travaux forcés, vendredi soir. Verdict. Sept accusés du kidnapping de Nassir Sivjee, directeur général de Confo­rama, ayant eu lieu le 14 novembre 2018, à Andro­hibe, ont été reconnus coupables. Trois d’entre eux ont été condamnés à sept ans de travaux forcés, tandis que les quatre autres dont une femme, à cinq ans. Cinq personnes, également incriminées pour cette affaire ont été acquittées au bénéfice du doute. La femme poursuivie pour complicité avec les ravisseurs, et déclarée coupable, n’a pas comparu à la barre de la Cour criminelle du Pole anti-corruption (PAC), aux 67ha. Du coup, un mandat d’arrêt a été ordonné contre elle. D’après les informations judiciaires, un des condamnés aurait été dénoncé dans l’enlèvement contre rançon, faisant victime Riaz Hassim, aussi un Français d’origine indienne, directeur général de Makiplast. Celui-ci est tombé dans les griffes du gang puissamment armé, le 9 novembre 2018, soit cinq jours seulement avant le tour de Nassir Sivjee. Ce dernier, dont le rapt a fait l’objet du procès de vendredi 20 septembre, a retrou­vé les siens au bout d’une semaine de séquestration. Il a souffert de sérieux problèmes de santé depuis bien avant son enlèvement. Il aurait été privé de tout soin au cours de sa captivité. Peu fréquent Un pactole aurait certainement été versé contre sa libération. En fait, plus de six cent millions d’ariary, une partie de la rançon, auraient été saisis chez l’un des kidnappeurs pendant la vague d’arrestations, d’après les explications reçues. Cette activité criminelle qu’est le kidnapping a tourné à plein régime surtout l’année dernière, mais est, à présent, devenue peu fréquente. Le dernier cas constaté était le 5 août, à Ankadivato où un opérateur d’origine indienne a été ravi. Il a rapidement été relâché, sûrement après versement de rançon. Même le collectif d’origine indienne de Madagascar (CFOIM) n’a pas été informé davantage de détails sur ce qui lui était réellement arrivé. Le dossier d’enlèvement de Nassir, jugé en fin de semaine dernière, a donc clôturé la deuxième session du PAC. Ceux caniculaires des opé­rateurs connus et des anciens fonctionnaires, actuellement derrière les barreaux, l’attendent à la prochaine session, ouverte le 30 septembre.
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