Cinepax Madagascar : « Ad Astra » questionne les limites de l’univers


Depuis les années 70, Hollywood nous fait rêver à travers le genre science-fiction, éveillant notre imaginaire sur ce que serait un futur proche où l’homme partirait à son tour à la conquête de l’espace. Loin des fameux « Soap opéra » comme Star Wars ou Star Trek, les genres qui relatent des épopées spatiales qui se rapprochent le plus de notre réalité avec l’homme au cœur du récit, subjuguent les cinéphiles. Dans la lignée du grand classique qu’est « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, se découvre alors « Ad Astra » du réalisateur James Gray, avec en tête d’affiche Brad Pitt. À l’affiche au Cinepax Madagascar au Tana Waterfront Ambodivona, c’est une œuvre cinématographique dantesque que l’on aura à apprécier. Émerveillant de charisme dans le dernier Quentin Tarantino, Brad Pitt nous revient alors sous les traits de l’astronaute Roy McBride avec un personnage plus intimiste et torturé, dont la psychologie sera mise à rude épreuve, tout au long du film. Contraint d’entamer une mission jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu, interprété par l’illustre Tommy Lee Jones qui signe ici son grand retour, pour résoudre un mystère menaçant la survie de notre planète, Roy McBride fait face à sa plus grande peur, la solitude, « Ad Astra » est un film immersif, à apprécier surtout sur grand écran. Les amateurs du genre peuvent se retrouver dans ce métrage, car il peut parfaitement bien s’affirmer comme une suite à « The Martians » de Ridley Scott, « Interstellar » de Christopher Nolan ou l’excellent « Gravity» d’Alfonso Cuaron.
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