Un gang s’est attaqué au fils du gérant de Shell, à Ankadindramamy, hier, pour lui voler 70 millions d’ariary, dès son départ de la station-service. Coup matinal. Hier à 6h 30 du matin, un gang de quatre criminels munis de deux pistolets a pris pour cible un fils du gérant de Shell, à Ankadindramamy. Il attendait sa sortie de la station-service vers sa voiture garée sur un parking à proximité pour s’en prendre à lui. En fait, sa proie a coltiné dans une sacoche une recette d’un montant de 70 millions d’ariary, selon la police après le constat. « Le jeune homme aurait compté verser ce pactole à la banque », expliquent nos interlocuteurs policiers. Dès son départ, il s’est fait extorquer la somme sans pouvoir opposer la moindre résistance. De plus, il n’avait pas d’échappatoire possible. Au cours du braquage, les malfrats ont tiré trois coups de feu pour sommer la victime et l’entourage. Puis, ils sont partis comme si de rien n’était une fois que l’argent est rentré dans leur escarcelle. Ils n’ont pas pris la peine de dissimuler leur visage en empruntant une ruelle dédaléenne qui mène à plusieurs autres, dans les quartiers d’Ankadindramamy, d’Ambohimirary et d’Andraisoro. Deux heures de fermeture « Apparemment, ces assaillants n’avaient même pas l’air de véritables bandits qui devraient être costauds. J’étais en train d’étaler mes marchandises quand j’ai entendu les tirs », relate une marchande installée non loin du lieu du crime. En effet, les douilles des projectiles ont été récupérées. « Il n’y avait pas beaucoup de monde à cette heure-là. Le gang a donc eu le champ libre », décrit un employé d’un garage. De leur côté, ni les pompistes ni les responsables de Shell interrogés sur les faits n’ont voulu en toucher mot. « Ceci ne devrait pas être publié dans les journaux. Là, vous êtes filmés par les caméras de surveillance et seriez convoqués par les enquêteurs », préviennent-ils. Leur station ont été fermées deux heures, après le hold-up. Les policiers du troisième arrondissement, l’unité d’intervention rapide (UIR) et l’unité spéciale d’intervention (USI) se sont dépêchés sur les lieux après l’alerte, mais les malfaiteurs étaient déjà hors de portée. Ils n’ont laissé aucune trace. L’enquête a été confiée à la brigade criminelle.
Un gang s’est attaqué au fils du gérant de Shell, à Ankadindramamy, hier, pour lui voler 70 millions d’ariary, dès son départ de la station-service. Coup matinal. Hier à 6h 30 du matin, un gang de quatre criminels munis de deux pistolets a pris pour cible un fils du gérant de Shell, à Ankadindramamy. Il attendait sa sortie de la station-service vers sa voiture garée sur un parking à proximité pour s’en prendre à lui. En fait, sa proie a coltiné dans une sacoche une recette d’un montant de 70 millions d’ariary, selon la police après le constat. « Le jeune homme aurait compté verser ce pactole à la banque », expliquent nos interlocuteurs policiers. Dès son départ, il s’est fait extorquer la somme sans pouvoir opposer la moindre résistance. De plus, il n’avait pas d’échappatoire possible. Au cours du braquage, les malfrats ont tiré trois coups de feu pour sommer la victime et l’entourage. Puis, ils sont partis comme si de rien n’était une fois que l’argent est rentré dans leur escarcelle. Ils n’ont pas pris la peine de dissimuler leur visage en empruntant une ruelle dédaléenne qui mène à plusieurs autres, dans les quartiers d’Ankadindramamy, d’Ambohimirary et d’Andraisoro. Deux heures de fermeture « Apparemment, ces assaillants n’avaient même pas l’air de véritables bandits qui devraient être costauds. J’étais en train d’étaler mes marchandises quand j’ai entendu les tirs », relate une marchande installée non loin du lieu du crime. En effet, les douilles des projectiles ont été récupérées. « Il n’y avait pas beaucoup de monde à cette heure-là. Le gang a donc eu le champ libre », décrit un employé d’un garage. De leur côté, ni les pompistes ni les responsables de Shell interrogés sur les faits n’ont voulu en toucher mot. « Ceci ne devrait pas être publié dans les journaux. Là, vous êtes filmés par les caméras de surveillance et seriez convoqués par les enquêteurs », préviennent-ils. Leur station ont été fermées deux heures, après le hold-up. Les policiers du troisième arrondissement, l’unité d’intervention rapide (UIR) et l’unité spéciale d’intervention (USI) se sont dépêchés sur les lieux après l’alerte, mais les malfaiteurs étaient déjà hors de portée. Ils n’ont laissé aucune trace. L’enquête a été confiée à la brigade criminelle.