Antananarivo - La capitale tombe dans le chaos


Anarchisme. La capitale se trouve dans un état pitoyable, à la veille de la fête de l'Indépendance. Ordures, embouteillages, commerces sur rue sont aperçus dans tous les coins de la ville d'Antananarivo, si on s'attend à une ville propre, ordonnée, à quelques jours du 26 juin. La commune urbaine d'Antananarivo (CUA), premier responsable de la ville, baisse les bras. « Nous ne pouvons rien faire face à la situation politique actuelle. Ces commerçants ambulants risquent de semer la pagaille, si nous nous hasardons à les toucher en ce moment », lance un responsable de la CUA, pour expliquer la présence massive des commerçants illicites dans les rues du centre-ville. Ces derniers font leur loi dans les rues d'Analakely, de Behoririka, d'Isotry, de Tsaralalàna ou encore de 67 Ha. Si jamais on fait tomber leur marchandise de leur étalage, même involontairement, ils n'hésitent pas à s'en prendre à vous. Les automobilistes sont, par ailleurs, forcés de se plier à leur volonté. Les rues sont presque impraticables car les marchandises sont étalées en pleine rue. À Ambodin'Isotry, par exemple, à peine si les véhicules ont de l'espace pour circuler. Certains conducteurs font demi-tour. Et les passagers finissent à pied leur trajet, pour ne pas perdre du temps dans les embouteillages. En outre, les ordures ne sont pas ramassées. Elles s'entassent dans les bacs à Antanimena, à Manjakaray, à Andravoahangy, à Ambohi­manarina, à Anosibe, aux 67 Ha, et autres quartiers.
Plus récente Plus ancienne