La panne d’éclairage public à Manarintsoa-Est a failli coûter la vie à un homme. Lundi vers 19 h 30, des malfaiteurs ont profité de l’absence de lumière, pour voler ce qu’il avait sur lui. « Ces bandits avaient un couteau sur eux et ont poignardé leur victime. Blessé, cet homme a été amené à l’hôpital », rapporte Raymond Joseph Raharijaona, chef du fokontany à Manarintsoa-Est, hier. Dans son quartier, huit ampoules sur les dix-neuf sont brûlées. Il n’y a pas que dans cette « zone rouge » dans la ville d’Antananarivo, que les pannes d’éclairage public existent. Dans le fokontany voisin, à Manarintsoa-Ouest, l’obscurité est presque totale. Et si on passe -entre autres- à Andravoahangy, Besarety, Mahamasina, Anjanahary, Andraharo, Ankazomanga, la nuit, des appareils d’éclairage installés sur les poteaux, ne fonctionnent pas, aujourd’hui. D’un côté, il y a les pannes, et dans certains quartiers de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) comme à Mandroseza, l’éclairage public n’a jamais existé. Hausser le ton Des riverains tirent la sonnette d’alarme. « Des actes de banditisme pourraient être évités si le quartier est éclairé, même si cela n’empêchera pas totalement les malfaiteurs de commettre leurs actes », s’est exprimé Honoré Rakotomalala, un chef de famille qui vit à Manarintsoa-Est. L’arrivée de la saison d’hiver est une raison de plus pour rallumer ces éclairages publics le plus vite possible. L’obscurité s’installe dès 17 h 30, en ce moment. Avec leurs pauvres moyens, les fokontany se procurent eux-mêmes les lampes pour remplacer celles qui sont en panne. « Nous avons fait appel aux responsables des éclairages publics concernant ce problème qui persiste depuis quelques semaines. Jusqu’ici, il n’y a aucune suite. Nous allons peut-être acheter nous-mêmes les lampes car les habitants commencent à hausser le ton », ajoute Raymond Joseph Raharijaona. Les fokontany de Besarety, Andravoahangy-Ouest, quant à eux, en auraient déjà acheté et auraient fait appel à la Compagnie de production et de distribution d’eau et d’électricité (Jirama) pour les installer. C’est la CUA qui devrait fournir les appareils nécessaires que ce soit pour le dépannage ou pour l’installation d’un nouvel éclairage. « La Jirama assure les travaux d’installation. Et ces derniers temps, nous n’avons reçu aucun matériel. C’est ce qui explique ces pannes d’éclairage public dans plusieurs quartiers », explique Francesca Tsitohery Andriamampionona, directrice de la Communication de la Jirama. Contacté, le responsable de la communication auprès de la CUA ne s’est pas manifesté.
La panne d’éclairage public à Manarintsoa-Est a failli coûter la vie à un homme. Lundi vers 19 h 30, des malfaiteurs ont profité de l’absence de lumière, pour voler ce qu’il avait sur lui. « Ces bandits avaient un couteau sur eux et ont poignardé leur victime. Blessé, cet homme a été amené à l’hôpital », rapporte Raymond Joseph Raharijaona, chef du fokontany à Manarintsoa-Est, hier. Dans son quartier, huit ampoules sur les dix-neuf sont brûlées. Il n’y a pas que dans cette « zone rouge » dans la ville d’Antananarivo, que les pannes d’éclairage public existent. Dans le fokontany voisin, à Manarintsoa-Ouest, l’obscurité est presque totale. Et si on passe -entre autres- à Andravoahangy, Besarety, Mahamasina, Anjanahary, Andraharo, Ankazomanga, la nuit, des appareils d’éclairage installés sur les poteaux, ne fonctionnent pas, aujourd’hui. D’un côté, il y a les pannes, et dans certains quartiers de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) comme à Mandroseza, l’éclairage public n’a jamais existé. Hausser le ton Des riverains tirent la sonnette d’alarme. « Des actes de banditisme pourraient être évités si le quartier est éclairé, même si cela n’empêchera pas totalement les malfaiteurs de commettre leurs actes », s’est exprimé Honoré Rakotomalala, un chef de famille qui vit à Manarintsoa-Est. L’arrivée de la saison d’hiver est une raison de plus pour rallumer ces éclairages publics le plus vite possible. L’obscurité s’installe dès 17 h 30, en ce moment. Avec leurs pauvres moyens, les fokontany se procurent eux-mêmes les lampes pour remplacer celles qui sont en panne. « Nous avons fait appel aux responsables des éclairages publics concernant ce problème qui persiste depuis quelques semaines. Jusqu’ici, il n’y a aucune suite. Nous allons peut-être acheter nous-mêmes les lampes car les habitants commencent à hausser le ton », ajoute Raymond Joseph Raharijaona. Les fokontany de Besarety, Andravoahangy-Ouest, quant à eux, en auraient déjà acheté et auraient fait appel à la Compagnie de production et de distribution d’eau et d’électricité (Jirama) pour les installer. C’est la CUA qui devrait fournir les appareils nécessaires que ce soit pour le dépannage ou pour l’installation d’un nouvel éclairage. « La Jirama assure les travaux d’installation. Et ces derniers temps, nous n’avons reçu aucun matériel. C’est ce qui explique ces pannes d’éclairage public dans plusieurs quartiers », explique Francesca Tsitohery Andriamampionona, directrice de la Communication de la Jirama. Contacté, le responsable de la communication auprès de la CUA ne s’est pas manifesté.