PRÉCIPITATIONS - L’eau monte dans les rues de la capitale


Quand Venise s’invite à Antananarivo, le temps d’un déluge. À la place des bateaux, ce sont des charrettes qui assuraient le transport des piétons, dans les rues qui se sont trans­formées en un lit de rivière, comme à Besarety, à Behoririka, à Anosy, à Mahamasina, hier après-midi. Ceux qui n’avaient pas de moyen pour payer les services des charretiers, faisaient leur trajet à pied. La circulation à pied n’est pas sans risque. Avec le niveau de l’eau qui arrivait jusqu’aux genoux, pour les adultes, et au niveau de la hanche, pour les plus petits, le risque de trébucher ou de tomber dans des canaux qui n’ont plus de couvercle, ainsi que le risque d’être emporté par le courant d’eau, est élevé, surtout, pour les enfants. C’est, pourtant, et souvent, au moment où les élèves terminent l’école, que se produise cette inondation. L’eau monte, rapidement, après les fortes pluies. Ce phénomène est récurrent dans la ville d’Antananarivo. Jusqu’ici, la commune urbaine d’Antananarivo n’a pas trouvé de solutions pour la prévenir. Mais les solutions, il y en a : curer les canaux, améliorer les réseaux d’assainissement, interdire aux riverains de jeter leurs ordures partout, et démolir les constructions sur les canaux d’évacuation. Cela ne nécessite pas d’importants moyens pour les réaliser. Une bonne dose de volonté suffira.
Plus récente Plus ancienne