La maladie à coronavirus n’épargne pas les jeunes. Joela, une femme enceinte, et son mari, en témoignent. Joela ne bouge pas de son lit, depuis quelques jours. Testée positive au coronavirus, la maladie éreinte, totalement, cette femme qui est enceinte de huit mois. Elle fait une menace de fausse couche. « Même parler me fatigue, depuis samedi. Comme si le virus attaque ma force vitale », témoigne cette mère de famille qui habite à Antananarivo. Elle ne présente aucun symptôme, à part la fatigue. « Je n’ai pas de fièvre, je ne tousse pas, je ne souffre pas de maux de tête. Par contre, ma fréquence cardiaque est élevée et je me sens un peu essoufflée. Mais je pense que c’est par rapport à ce problème cardiaque », rajoute-telle. Si Joela est au « pic » de sa maladie, comme elle le pense, son mari est sur le point de se rétablir progressivement. Les signes évocateurs de la maladie à coronavirus ont été plus graves chez cet homme de 37 ans. « Je me suis effondré sur notre sofa, au tout début de la maladie et je n’arrivais pas à me relever. Depuis, je me suis senti très fatigué. Même respirer est épuisant. Et se tenir debout en une trentaine de secondes est un vrai parcours de combattant. À part la fatigue, je faisais de la diarrhée, comme si j’étais atteint d’une intoxication alimentaire. J’avais des frissons, également », témoigne-t-il. Ces époux pensent que c’est le variant sud-africain du virus qui les affaiblit. « Nous étions en contact avec une personne en provenance de Mahajanga, il y a une dizaine de jours. Le soir de notre rencontre, j’ai commencé à tousser et à souffrir de maux de tête. J’ai pris des médicaments contre la grippe et a appliqué des remèdes naturels, mais cela n’a pas eu d’impacts sur ma santé. Le lendemain, j’étais totalement épuisé », raconte Toky, le père de famille. Traitement à domicile Le variant sud-africain du virus circule à Mahajanga, selon les résultats des analyses de prélèvements effectués à Mahajanga, et envoyés à l’Institut Pasteur à Paris. Joela et Toky suivent des traitements à domicile. Un médecin suit, quotidiennement, l’évolution de leur état de santé. Un agent de santé du ministère de la Santé publique l’a appelé, également, pour connaître l’évolution de sa santé. Leurs trois enfants se portent bien. L’aîné avait eu mal à la tête et aux yeux, mais il s’est rétabli. « Ce que le président de la République avait dit, samedi, lors de l’émission spéciale, sur ce nouveau variant était vrai. Il affaiblit, surtout, les jeunes de la trentaine et de la quarantaine d’année. Nous en sommes les preuves vivantes. L’apparition des symptômes est inattendue et la dégradation de l’état de santé est très rapide. Protégez-vous au maximum! », exhorte Joela. Pour le moment, l’État n’a pas déclaré l’existence du variant sud-africain du virus à Antananarivo. Mais rien ne prouve que ce virus circule déjà dans la capitale, vu le nombre de cas graves dans les hôpitaux et la hausse des nouveaux cas. Le variant sud-africain se propage rapidement.
La maladie à coronavirus n’épargne pas les jeunes. Joela, une femme enceinte, et son mari, en témoignent. Joela ne bouge pas de son lit, depuis quelques jours. Testée positive au coronavirus, la maladie éreinte, totalement, cette femme qui est enceinte de huit mois. Elle fait une menace de fausse couche. « Même parler me fatigue, depuis samedi. Comme si le virus attaque ma force vitale », témoigne cette mère de famille qui habite à Antananarivo. Elle ne présente aucun symptôme, à part la fatigue. « Je n’ai pas de fièvre, je ne tousse pas, je ne souffre pas de maux de tête. Par contre, ma fréquence cardiaque est élevée et je me sens un peu essoufflée. Mais je pense que c’est par rapport à ce problème cardiaque », rajoute-telle. Si Joela est au « pic » de sa maladie, comme elle le pense, son mari est sur le point de se rétablir progressivement. Les signes évocateurs de la maladie à coronavirus ont été plus graves chez cet homme de 37 ans. « Je me suis effondré sur notre sofa, au tout début de la maladie et je n’arrivais pas à me relever. Depuis, je me suis senti très fatigué. Même respirer est épuisant. Et se tenir debout en une trentaine de secondes est un vrai parcours de combattant. À part la fatigue, je faisais de la diarrhée, comme si j’étais atteint d’une intoxication alimentaire. J’avais des frissons, également », témoigne-t-il. Ces époux pensent que c’est le variant sud-africain du virus qui les affaiblit. « Nous étions en contact avec une personne en provenance de Mahajanga, il y a une dizaine de jours. Le soir de notre rencontre, j’ai commencé à tousser et à souffrir de maux de tête. J’ai pris des médicaments contre la grippe et a appliqué des remèdes naturels, mais cela n’a pas eu d’impacts sur ma santé. Le lendemain, j’étais totalement épuisé », raconte Toky, le père de famille. Traitement à domicile Le variant sud-africain du virus circule à Mahajanga, selon les résultats des analyses de prélèvements effectués à Mahajanga, et envoyés à l’Institut Pasteur à Paris. Joela et Toky suivent des traitements à domicile. Un médecin suit, quotidiennement, l’évolution de leur état de santé. Un agent de santé du ministère de la Santé publique l’a appelé, également, pour connaître l’évolution de sa santé. Leurs trois enfants se portent bien. L’aîné avait eu mal à la tête et aux yeux, mais il s’est rétabli. « Ce que le président de la République avait dit, samedi, lors de l’émission spéciale, sur ce nouveau variant était vrai. Il affaiblit, surtout, les jeunes de la trentaine et de la quarantaine d’année. Nous en sommes les preuves vivantes. L’apparition des symptômes est inattendue et la dégradation de l’état de santé est très rapide. Protégez-vous au maximum! », exhorte Joela. Pour le moment, l’État n’a pas déclaré l’existence du variant sud-africain du virus à Antananarivo. Mais rien ne prouve que ce virus circule déjà dans la capitale, vu le nombre de cas graves dans les hôpitaux et la hausse des nouveaux cas. Le variant sud-africain se propage rapidement.