Is'Art Galerie Ampasanimalo - Miaro Tanjona Quartet réchauffe les coeurs


Un jeune chanteur tout à l’image de son illustre paternel, Miaro Tanjona et ses musiciens ont bravé les interdits dans la soirée du vendredi pour assurer un rendez-vous musical inédit. À peine l’élocution du président de la République terminée, que c’était déjà la panique sur les réseaux sociaux dans la soirée du vendredi. De quoi largement démotiver un bon nombre sans doute, mais aussi de quoi susciter encore plus, malheureusement, l’envie de certains d’aller sortir pour en discuter. Ceci-dit, dans la fraicheur des informations officielles sur la pandémie du coronavirus prononcées par le chef de l’État, une bonne partie des férus d’art de la capitale se sont quand même accordé un moment de répit avant d’affronter la suite des événements. C’est ainsi que vers 20h, les premières notes du groupe Miaro Tanjona Quartet résonnent du côté de l’Is’Art Galerie Ampasanimalo comme pour mettre du baume au cœur à ceux qui y ont répondu présents face à la situation actuelle. Le talent de ce jeune homme fringuant qu’est Miaro Tanjona, dont la passion pour la musique est indiscutable, voire innée, a ainsi pu réchauffer le public dans la froideur de la nuit. Fils de l’illustre Olombelo Ricky, il a lui aussi fait vibrer à sa manière la scène aux rythmes de ses percussions. Ayant grandi dans une famille de musiciens, Miaro Tanjona conquiert par sa personnalité, avec une touche de l’identité artistique propre à l’univers de son paternel. La musique dans le sang Accompagné de ses camarades musiciens, comme Andrianjaka à la guitare et au clavier, Tsanta Ny Avo à la basse et Tovo à la batterie, il parcourt les scènes avec son quartet pour illustrer avec fierté son amour pour la musique. D’une grande sobriété, mais brillant, néanmoins, par sa fougue et sa jeunesse, Miaro Tanjona exalte le public par les rythmiques de ses percussions, le tout sublimé au chant par une voix entre celui de Balita Marvin et d’Olombelo Ricky. Porte étendard d’une jeune génération prometteuse au sein de sa famille donc, il envoûte et enchante un public de tous horizons. Chantant la joie de vivre, l’harmonie et la fraternité, mais également l’amour dans toute sa splendeur, on lui reconnait déjà, entre autres, ses titres comme « Ilay andro », mais aussi la douce ballade « Fitia hafakely ». Malgré la quiétude de la soirée du vendredi, le Miaro Tanjona Quartet a pleinement su assurer le spectacle. D’autant plus que c’était, sans doute, là l’un des derniers concerts qui égayera la capitale avant un sacré bout de temps, vu le contexte actuel.
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