Logistique internationale - 2017 constitue une année faste pour le secteur


Prometteur. L’insularité du pays constitue un avantage pour le secteur du transit, de la logistique et des transports. Nonobstant le fait que la balance commerciale de Madagascar est de tendance déficitaire où, en 2008, les valeurs réelles ont atteint moins 30,37 (-30, 37) par rapport au Produit intérieur brut (PIB), la projection de la Banque mondiale voit une progression de 3, 46 en 2020. Une amélioration qui sera essentiellement tirée des exportations dans le textile, occupant 23% de nos exportations, ainsi que les autres produits tels que la vanille, le girofle ou les produits miniers. L’import-export insuffle du dynamisme aux activités, amenant le secteur assurant l’arrivée et le départ des biens et services à s’activer 24heures sur 24. « L’année 2017 a été une année particulièrement faste pour Bolloré Transport and logistics », se félicite Yves Duchâteau, directeur général de la société pour la branche Madagascar. « Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 64 milliards d’ariary de par les réalisations qui ont dépassé les objectifs, accomplies par nos différentes agences réparties dans toute l’île », précise-t-il à la cérémonie de reconnais­sance des quatre-vingt des deux cent quatre-vingt-dix-huit salariés de la société à, samedi. « Le transport, le transit et la logistique sont des secteurs dont a fortement besoin un pays comme Madagascar pour dynamiser son économie », ajoute-t-il. Défis Les services transit et logistique concernent la gestion des opérations douanières et administratives, le transport multimodal, aérien et maritime, la représentation de navires.  En transit, Bolloré assure, entre autres, le passage des cargos aux frontières malgaches et effectue les formalités portuaires et aéroportuaires auprès des compagnies de navigation pour le compte des distributeurs en télécom­munication, des grandes industries, des pétroliers, des grandes distributions ou des sociétés pharmaceutiques. Produits d’alimentation, pièces détachées, véhicules, ciment, fer, outillages sont entre autres les marchandises phares d’importation de ces trois derniers mois. Vanille, girofle et textile en sont les principaux produits d’exportation. Le mauvais état des routes, notamment sur l’axe Toamasina-Antananarivo, constitue une problématique non négligeable pour les logisticiens. La mauvaise gestion des conteneurs au terminal à conteneurs au port de Toamasina a également quelque peu ralenti les activités des logisticiens. « Je ne peux encore me prononcer sur les pertes engendrées par cette désorganisation due à la hausse du flux des importations, notamment au mois de décembre », a fait savoir Yves Duchâteau. Mirana Ihariliva
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