Transport - Les taxis-brousses surbookés


Les départs vers les régions sont nombreux, à l’approche de la fête de nativité. Plusieurs coopératives de transport affichent plein. LOVATIANA Arideraniaina et ses enfants attendent pa­tiemment le départ vers Ambatondrazaka au stationnement d’Anto­- homadinika, hier à 13 heures. La mère s’assoie par terre, les enfants se tiennent debout à côté d’elle. Cette famille a failli ne pas trouver de place pour quitter Antananarivo. « Nous avons appelé une coopérative avec laquelle nous sommes habitués de voyager, pour réserver des places, samedi. Le guichetier nous a dit que les places sont toutes réservées, jusqu’au 24 décembre. Il nous a quand même conseillé de venir, au cas où des places se libèrent. On va dire que nous sommes chanceux ! », lance la mère de famille. Comme beaucoup d e migrants à Antananarivo, la famille de Lovatiana Arideraniaina, originaire d’Ambatondrazaka, rentre temporairement, « chez elle », pour fêter Noël et accueillir la nouvelle année 2021. Cette mère et ses enfants vont rester deux semaines dans leur village. Pour d’autres, le départ est encore incertain. « Nous n’avons plus de places disponibles jusqu’à jeudi, monsieur », répond un guichetier à Antohomadinika, à un homme qui l’a contacté au téléphone, pour réserver des places. La plupart des coopératives de transport qui rallient Antananarivo à Tsiroanomandidy, à Antsirabe, à Ambaton­dra­zaka, à Mahajanga, à Toamasina sont surbookées. Se ressourcer Les départs vers ces villes sont nombreux. Près de deux cent cinquante véhicules, par jour, quitteraient la gare routière Maki à Ando­ha­- tapenaka, actuellement, contre près d’une centaine, en temps normal. Une centaine de ces véhicules partent vers la ville des Fleurs. « Il y a une grande affluence des passagers qui partent vers les régions. Le problème, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de monde qui rejoint la capitale, en cette période de fête. Les transporteurs évitent de revenir vide, car cela génère de la perte. Il nous manque, ainsi, de véhicules pour transporter tout le monde », indique le responsable d’une coopérative à Antohomadinika. La plupart des personnes qui prennent le départ dans les stationnements et les gares routières d’Anta­nanarivo, sont, des migrants, soit des étudiants, soit des travailleurs à Antananarivo, qui vont rejoindre leur proche. « C’est important de passer les fêtes auprès des siens. C’est un moment de se ressourcer », souligne Mélanie Raharimalala, une étudiante
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