Sculpture - Le chromage ajoute de la valeur au bois sculpté


Alliage de bons procédés, celui de l’art de la sculpture et du chromage. Le résultat compose les pièces exposées par Solomon Manan’Art. Enrobant. Une centaine de pièces sculptées épatent par leur finesse, dans le hall de l’hôtel Le Louvre à Antaninarenina, dans le cadre de l’exposition de Solomon Rakotomanana que l’on peut admirer jusqu’au 31 janvier 2019. L’ensemble suscite l’admiration. L’exposition propose des œuvres liées à la période de Noël. La crèche se décline en différentes tailles avec les espèces de bois avec lesquelles Solomon Manan’Art, son nom d’artiste, arrive à opérer comme un vrai magicien en les sculptant. Le choix est large. D’autres pièces, surréalistes ou abstraites, grossissent le lot. Toutes les œuvres, qui s’identifient à l’artiste lui-même, sont travaillées à la perfection avec un style bien à lui. Ce grand maître de cette discipline ne cesse d’innover continuellement. Sa technique qui consiste à tailler dans la masse, et que les autres ont imitée, produit un effet sans égal. Ajoutant une touche de modernité dans son art, le chrome se présente pour faire un bon alliage au goût du jour. Nickel Le chrome s’allie parfaitement avec le bois déjà sculpté, et apporte une touche argentée ou dorée, sur une partie de quelques pièces. « L’événement de Noël a tout son sens pour moi. En bon chrétien, je me réfère toujours au Créateur Suprême. Je rends hommage à cette célébration de la Nativité et je m’exprime avec les talents qui me sont donnés. J’ai apporté une bonne quantité de nouvelles créations pour cette exposition avec une étroite collaboration de Dominique Vibart de Cosmic’Rom qui est le spécialiste du chromage », argumente cet artiste aux multiples distinctions honorifiques. Fait à partir de l’hydro-chromage, cet alliage se soucie de l’environnement. Un point commun sur lequel Solomon Manan’Art et Dominique Vibart partagent volontiers. « Etre responsable est une attitude à adopter pour faire durer l’art. Et les artistes comme nous, doivent agir dans ce sens. L’art véhicule des messages et la protection de l’environnement doit en faire partie », concluent-ils. Évitant les coupes, Solomon Manan’Art récupère les bois tombés après les passages de cyclone, par exemple. « Un bois précieux, non pas en lui-même, mais grâce à la valeur artistique qui lui est ajoutée », philosophe le grand maître de la sculpture. Qui dit mieux.  
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