Une bouffée d’oxygène pour le secteur touristique. Les vols sont pleins et les hôtels retrouvent un taux d’occupation acceptable. Une véritable résurrection pour un secteur presque à terre à cause de la crise sanitaire et de la suspension des correspondances aériennes. Tout le monde semble retrouver le sourire hier à Ampefy lors de la célébration de la journée mondiale du tourisme. On a tout pour séduire les touristes et on a plus d’atouts en terme de produits et de sites touristiques que les concurrents des îles voisines. Mais ils nous ont dépassé depuis longtemps en terme de professionnalisme et d’expérience. On a encore tout un chemin à faire. Avec la cherté de la destination Madagascar, l’insécurité, les problèmes d’énergie, les complications au niveau des changes, l’état des routes, les actions de promotion risquent de ne pas suffire. Il faut d’abord ajuster les objectifs avec les moyens. Le nombre de places dans les avions, le nombre de chambre en particulier constituent des paramètres qui ne nous permettent pas d’arriver au niveau des îles voisines. Les discours dans les opérations de charme parlent toujours de notre potentiel ainsi que de nos ambitions sans mentionner une politique concrète. C’est facile d’annoncer des objectifs chiffrés sans citer les actions à entreprendre, les stratégies pour y parvenir. De gros efforts doivent être faits au niveau du prix du billet d’avion, un véritable facteur rédhibitoire pour le développement du tourisme. Sauf peut-être pour les richissimes touristes clients des sites et hôtels paradisiaques. C’est vrai qu’on a besoin d’eux pour les rentrées en devises mais ils ne peuvent pas assurer tout seuls le chiffre d’affaires escompté du secteur touristique. Les efforts semblent concentrés sur cette catégorie de touristes avec l’arrivée de paquebots et de croisière ainsi que des avions chargés de touristes italiens en particulier. Mais la crise a appris qu’il faut développer le tourisme local et compter sur touristes à revenu moyen. Les hôtels destinés à cette catégorie de touristes sont plutôt nombreux et constituent même le socle du secteur touristique. Il ne faut donc pas minimiser cette catégorie qui fait travailler beaucoup de personnes et en utilise davantage pendant la haute saison touristique qui pointe son nez. Le grand tourisme oui, mais le mini tourisme aussi est vital.
Une bouffée d’oxygène pour le secteur touristique. Les vols sont pleins et les hôtels retrouvent un taux d’occupation acceptable. Une véritable résurrection pour un secteur presque à terre à cause de la crise sanitaire et de la suspension des correspondances aériennes. Tout le monde semble retrouver le sourire hier à Ampefy lors de la célébration de la journée mondiale du tourisme. On a tout pour séduire les touristes et on a plus d’atouts en terme de produits et de sites touristiques que les concurrents des îles voisines. Mais ils nous ont dépassé depuis longtemps en terme de professionnalisme et d’expérience. On a encore tout un chemin à faire. Avec la cherté de la destination Madagascar, l’insécurité, les problèmes d’énergie, les complications au niveau des changes, l’état des routes, les actions de promotion risquent de ne pas suffire. Il faut d’abord ajuster les objectifs avec les moyens. Le nombre de places dans les avions, le nombre de chambre en particulier constituent des paramètres qui ne nous permettent pas d’arriver au niveau des îles voisines. Les discours dans les opérations de charme parlent toujours de notre potentiel ainsi que de nos ambitions sans mentionner une politique concrète. C’est facile d’annoncer des objectifs chiffrés sans citer les actions à entreprendre, les stratégies pour y parvenir. De gros efforts doivent être faits au niveau du prix du billet d’avion, un véritable facteur rédhibitoire pour le développement du tourisme. Sauf peut-être pour les richissimes touristes clients des sites et hôtels paradisiaques. C’est vrai qu’on a besoin d’eux pour les rentrées en devises mais ils ne peuvent pas assurer tout seuls le chiffre d’affaires escompté du secteur touristique. Les efforts semblent concentrés sur cette catégorie de touristes avec l’arrivée de paquebots et de croisière ainsi que des avions chargés de touristes italiens en particulier. Mais la crise a appris qu’il faut développer le tourisme local et compter sur touristes à revenu moyen. Les hôtels destinés à cette catégorie de touristes sont plutôt nombreux et constituent même le socle du secteur touristique. Il ne faut donc pas minimiser cette catégorie qui fait travailler beaucoup de personnes et en utilise davantage pendant la haute saison touristique qui pointe son nez. Le grand tourisme oui, mais le mini tourisme aussi est vital.