La seconde quinzaine d’octobre 1955 à Antananarivo, est placée sous le signe de la culture. Elle est notamment marquée par des conférences (sur les Temps nouveaux, le Saint-Graal, la renaissance économique de la France, l’économie politique…), un mini rallye automobile, la session annuelle du Conseil supérieur du paysannat et différentes inaugurations. • 21 octobre : Magistrale conférence au Cercle franco-malgache de Tananarive, de Jean Marchal, professeur d’Économie politique à la Faculté de droit de Paris, axée sur « Les Temps nouveaux». • 23 octobre : devant un très nombreux public, se déroulent les différentes épreuves du 3e Grand prix d’endurance automobile d’Ivato. La manifestation est honorée de la présence du haut commissaire André Soucadaux, du secrétaire général Bailly, du chef de la province d’Antananarivo Guesde et de l’administrateur-maire Saget, tous accompagnés de leur épouse respective. • 25 octobre : La relève des missions françaises au Kerguelen quitte Antananarivo pour Toamasina où elle s’embarquera sur le « Gallieni ». Pour la première fois depuis 1843, un détachement armé accompagnera la mission. • Le dîner annuel des administrateurs de la France d’Outre-mer a lieu à « La Taverne », sous la présidence du haut commissaire et Mme Soucadaux. M. Dériaud, secrétaire général du Syndicat des administrateurs, est le premier à prendre la parole. Dans une brève allocution, il évoque notamment la rude tâche des chefs de district dont la foi se maintient intacte, malgré les difficultés croissantes de leur métier. André Soucadaux montre, pour sa part, sa fierté d’avoir appartenu à ce corps d’élite et d’avoir l’honneur, à un échelon supérieur, d’en continuer le beau métier. Il conclut en affirmant avec force que, si aucun administrateur n’a jamais songé à se soustraire aux difficultés, c’est parce qu’il existe un bel esprit d’équipe. C’est ainsi que nul ne se sent isolé et que chacun sait pouvoir compter sur tous les autres, sur ses camarades et sur ses anciens condisciples, à quelque échelon qu’ils soient placés. • 26 octobre : La saison des conférences du CALAM est brillamment inaugurée, au Cercle franco-malgache, par Gilbert Saron, directeur du service général de l’Information. Devant une nombreuse assistance, il parle du « Saint-Graal à travers Richard Wagner » et commente les auditions musicales des passages les plus célèbres de « Parsifal ». • Le même jour, l’administrateur en chef Clotaire Bée, désigné pour succéder à Edmond Huc comme chef de province, est accueilli à Fianarantsoa. • 29 octobre : La session annuelle du conseil supérieur du paysannat se tient sous la présidence du haut commissaire en présence du secrétaire général du gouvernement, dans la salle des séances de l’Assemblée provinciale d’Antananarivo. L’ordre du jour comporte notamment le compte rendu de l’activité des CRAM depuis la dernière session et le rapport financier de la centrale d’équipement. En outre, le Conseil est informé du projet d’arrêté portant création de groupements de collectivité, qui vient d’être approuvé par l’Assemblée représentative. • 29 octobre-1er décembre : Le Théâtre de l’Union française poursuit la série de ses brillantes représentations dans les provinces du Sud. • 30 octobre : André Soucadaux, accompagné du général Gardet, commandant supérieur des Forces armées de Madagascar et Dépendances, se rend à Toamasina pour l’inauguration de la nouvelle aérogare. Cette belle réalisation vient compléter la moderne tour de contrôle construite sur le même aéroport qui est ainsi doté d’un ensemble de classe internationale. À la suite de cette inauguration, un meeting aérien est offert par l’actif Aéroclub de Toamasina. Un bal très réussi termine cette belle journée consacrée à la gloire des ailes de l’aéronautique civile de Madagascar. • 31 octobre-7 novembre : Conférence au Cercle franco-malgache de Tananarive, donnée par Luc Fauvel, professeur agrégé en Économie politique, intitulée : « Va-t-on vers une renaissance économique de la France » Par la suite, il traite successivement en deux exposés, des sujets suivants : « Les États-Unis et l’Europe face aux problèmes économiques de l’Afrique et de l’Asie », puis « Qu’est-ce que l’économie politique Son importance et sa nécessité ». Texte : Pela Ravalitera - Photo : Agence nationale Taratra
La seconde quinzaine d’octobre 1955 à Antananarivo, est placée sous le signe de la culture. Elle est notamment marquée par des conférences (sur les Temps nouveaux, le Saint-Graal, la renaissance économique de la France, l’économie politique…), un mini rallye automobile, la session annuelle du Conseil supérieur du paysannat et différentes inaugurations. • 21 octobre : Magistrale conférence au Cercle franco-malgache de Tananarive, de Jean Marchal, professeur d’Économie politique à la Faculté de droit de Paris, axée sur « Les Temps nouveaux». • 23 octobre : devant un très nombreux public, se déroulent les différentes épreuves du 3e Grand prix d’endurance automobile d’Ivato. La manifestation est honorée de la présence du haut commissaire André Soucadaux, du secrétaire général Bailly, du chef de la province d’Antananarivo Guesde et de l’administrateur-maire Saget, tous accompagnés de leur épouse respective. • 25 octobre : La relève des missions françaises au Kerguelen quitte Antananarivo pour Toamasina où elle s’embarquera sur le « Gallieni ». Pour la première fois depuis 1843, un détachement armé accompagnera la mission. • Le dîner annuel des administrateurs de la France d’Outre-mer a lieu à « La Taverne », sous la présidence du haut commissaire et Mme Soucadaux. M. Dériaud, secrétaire général du Syndicat des administrateurs, est le premier à prendre la parole. Dans une brève allocution, il évoque notamment la rude tâche des chefs de district dont la foi se maintient intacte, malgré les difficultés croissantes de leur métier. André Soucadaux montre, pour sa part, sa fierté d’avoir appartenu à ce corps d’élite et d’avoir l’honneur, à un échelon supérieur, d’en continuer le beau métier. Il conclut en affirmant avec force que, si aucun administrateur n’a jamais songé à se soustraire aux difficultés, c’est parce qu’il existe un bel esprit d’équipe. C’est ainsi que nul ne se sent isolé et que chacun sait pouvoir compter sur tous les autres, sur ses camarades et sur ses anciens condisciples, à quelque échelon qu’ils soient placés. • 26 octobre : La saison des conférences du CALAM est brillamment inaugurée, au Cercle franco-malgache, par Gilbert Saron, directeur du service général de l’Information. Devant une nombreuse assistance, il parle du « Saint-Graal à travers Richard Wagner » et commente les auditions musicales des passages les plus célèbres de « Parsifal ». • Le même jour, l’administrateur en chef Clotaire Bée, désigné pour succéder à Edmond Huc comme chef de province, est accueilli à Fianarantsoa. • 29 octobre : La session annuelle du conseil supérieur du paysannat se tient sous la présidence du haut commissaire en présence du secrétaire général du gouvernement, dans la salle des séances de l’Assemblée provinciale d’Antananarivo. L’ordre du jour comporte notamment le compte rendu de l’activité des CRAM depuis la dernière session et le rapport financier de la centrale d’équipement. En outre, le Conseil est informé du projet d’arrêté portant création de groupements de collectivité, qui vient d’être approuvé par l’Assemblée représentative. • 29 octobre-1er décembre : Le Théâtre de l’Union française poursuit la série de ses brillantes représentations dans les provinces du Sud. • 30 octobre : André Soucadaux, accompagné du général Gardet, commandant supérieur des Forces armées de Madagascar et Dépendances, se rend à Toamasina pour l’inauguration de la nouvelle aérogare. Cette belle réalisation vient compléter la moderne tour de contrôle construite sur le même aéroport qui est ainsi doté d’un ensemble de classe internationale. À la suite de cette inauguration, un meeting aérien est offert par l’actif Aéroclub de Toamasina. Un bal très réussi termine cette belle journée consacrée à la gloire des ailes de l’aéronautique civile de Madagascar. • 31 octobre-7 novembre : Conférence au Cercle franco-malgache de Tananarive, donnée par Luc Fauvel, professeur agrégé en Économie politique, intitulée : « Va-t-on vers une renaissance économique de la France » Par la suite, il traite successivement en deux exposés, des sujets suivants : « Les États-Unis et l’Europe face aux problèmes économiques de l’Afrique et de l’Asie », puis « Qu’est-ce que l’économie politique Son importance et sa nécessité ». Texte : Pela Ravalitera - Photo : Agence nationale Taratra