La commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se lance dans un nouveau défi. Elle envisage l’élaboration de licences infalsifiables après la suspension de leur délivrance, depuis des années. En cause, l’abondance des fausses licences au niveau du transport en commun à Antananarivo-ville a été constatée après le recensement des taxis-ville. « Il y avait au moins une vingtaine de licences falsifiées », a soutenu un responsable de la direction de l’Urbanisme et du développement. Le recensement des bus, qui aurait commencé depuis quelques semaines, pourrait, par ailleurs, gonfler le nombre de ces faux papiers. « Nous avions acheté une licence pour la ligne 119. Quelque temps plus tard, nous l’avons revendu et c’est là qu’on s’est aperçu qu’elle était fausse », témoigne une victime. À entendre les explications de ce responsable de la CUA, la production de cette licence infalsifiable sera assuré dans le cadre d’un partenariat public-privé. « Il n’est pas question de privatisation. C’est un service inexistant au sein de la CUA qu’on mettra en œuvre avec le secteur privé », rajoute-t-il. L’opérationnalisation de ce projet est prévue avant la fin de l’année. Mais avant, il sera présenté à la session ordinaire du conseil municipal, en novembre. Pour le moment, la CUA procède à l’assainissement des moyens de transports en commun. M.R.
La commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se lance dans un nouveau défi. Elle envisage l’élaboration de licences infalsifiables après la suspension de leur délivrance, depuis des années. En cause, l’abondance des fausses licences au niveau du transport en commun à Antananarivo-ville a été constatée après le recensement des taxis-ville. « Il y avait au moins une vingtaine de licences falsifiées », a soutenu un responsable de la direction de l’Urbanisme et du développement. Le recensement des bus, qui aurait commencé depuis quelques semaines, pourrait, par ailleurs, gonfler le nombre de ces faux papiers. « Nous avions acheté une licence pour la ligne 119. Quelque temps plus tard, nous l’avons revendu et c’est là qu’on s’est aperçu qu’elle était fausse », témoigne une victime. À entendre les explications de ce responsable de la CUA, la production de cette licence infalsifiable sera assuré dans le cadre d’un partenariat public-privé. « Il n’est pas question de privatisation. C’est un service inexistant au sein de la CUA qu’on mettra en œuvre avec le secteur privé », rajoute-t-il. L’opérationnalisation de ce projet est prévue avant la fin de l’année. Mais avant, il sera présenté à la session ordinaire du conseil municipal, en novembre. Pour le moment, la CUA procède à l’assainissement des moyens de transports en commun. M.R.