Moment d’émotion hier, à l’Hôtel de ville à Analakely, lors de la célébration de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Devant un parterre d’invités, Joëline Rafaranirina n’a pas pu contenir ses larmes, à la fin de son témoignage sur son vécu en tant que fille d’un malade d’Alzheimer. « Je me sens un peu seule dans ce combat. Dans ma famille, beaucoup ne croient pas que notre père soit malade. Nous ne sommes pas du même avis, dans la façon dont nous nous occupons de lui. Je suis les conseils de son médecin, comme les traitements médicamenteux, d’autres ne les approuvent pas. Son médecin a aussi recommandé de ne pas l’emprisonner à la maison, de le laisser sortir si une personne peut le suivre constamment. Mais d’autres membres de la famille ne sont pas d’accord », raconte cette mère de famille qui ne travaillerait plus qu’une demi- journée par jour, pour s’occuper de son père. Paul Rakotozandriny, le père de Joëline, ressent un besoin oppressant de sortir de chez lui et de marcher tout le temps. Ses principales destinations sont son ancien lieu de travail où il se rend fréquemment, le domicile de son fils qu’il confond avec son jumeau, déjà décédé depuis quelques décennies, et enfin, leur maison familiale.
Moment d’émotion hier, à l’Hôtel de ville à Analakely, lors de la célébration de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Devant un parterre d’invités, Joëline Rafaranirina n’a pas pu contenir ses larmes, à la fin de son témoignage sur son vécu en tant que fille d’un malade d’Alzheimer. « Je me sens un peu seule dans ce combat. Dans ma famille, beaucoup ne croient pas que notre père soit malade. Nous ne sommes pas du même avis, dans la façon dont nous nous occupons de lui. Je suis les conseils de son médecin, comme les traitements médicamenteux, d’autres ne les approuvent pas. Son médecin a aussi recommandé de ne pas l’emprisonner à la maison, de le laisser sortir si une personne peut le suivre constamment. Mais d’autres membres de la famille ne sont pas d’accord », raconte cette mère de famille qui ne travaillerait plus qu’une demi- journée par jour, pour s’occuper de son père. Paul Rakotozandriny, le père de Joëline, ressent un besoin oppressant de sortir de chez lui et de marcher tout le temps. Ses principales destinations sont son ancien lieu de travail où il se rend fréquemment, le domicile de son fils qu’il confond avec son jumeau, déjà décédé depuis quelques décennies, et enfin, leur maison familiale.