À la tribune des Nations Unies, le président de la République demande la concrétisation des engagements internationaux sur le climat. Il en appelle également à la solidarité internationale en réponse aux défis de la relance post-crise. Transformer les discours en actions concrètes. C’est la demande faite par Andry Rajoelina, président de la République, à la tribune des Nations Unies, hier. Dans son allocution durant la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation mondiale, le Chef de l’État réclame la concrétisation des engagements internationaux dans la lutte contre les changement climatiques. «Combien de réunions de haut niveau, de sommets et de conférences internationales avions nous déjà eus? Combien de déclarations et d'engagements avions-nous déjà prononcés? Maintenant il faut transformer les discours en action concrète», déclare le locataire de Iavoloha. Il réclame, notamment, la concrétisation de la promesse des grandes puissances concernant la mise en place du fonds vert pour le climat. Il s’agit d’un «basket fund», acté durant la 21e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21), à Paris, en 2015. Le but du fonds vert est de transférer des fonds des pays les plus avancés vers ceux les plus vulnérables dans l’optique de soutenir la lutte contre les effets des changements climatiques et appuyer des projets de résilience climatique. Une promesse de décaissement de 100 milliards de dollars par an, a été faite durant la COP 21. Comme l’a souligné Andry Rajoelina, hier, elle a été réitérée à la COP 26, à Glasgow, en décembre. «Cependant, l’accès au financement tourne au ralenti et aucun engagement n’a été respecté», regrette le Chef de l’État. Sans équivoque, Andry Rajoelina estime que Madagascar devrait faire partie des premiers pays à bénéficier de ce fonds vert. D’abord, parce que la Grande île fait partie des cinq premiers États africains à avoir finalisé son plan national d’adaptation climatique. Surtout, elle figure dans la liste des pays insulaires qui subissent de plein fouet les conséquences des changements climatiques. À la tribune des Nations Unies, le locataire d’Iavoloha rappelle qu’en début d’année, Madagascar a été dévasté par cinq cyclones en deux mois. «Il est injuste que les pays les moins pollueurs paient le plus lourd tribut des impacts des changements climatiques. (...) Mon pays est le premier à subir une famine d’origine climatique [en référence à la sécheresse causant une importante insécurité alimentaire dans le Sud]», plaide le président de la République. Se faisant le porte-voix des pays africains, il déclare, «la jeunesse africaine, le continent tout entier attend la concrétisation de la part des pays émetteurs. Tenir ces engagements, c’est protéger notre planète».
À la tribune des Nations Unies, le président de la République demande la concrétisation des engagements internationaux sur le climat. Il en appelle également à la solidarité internationale en réponse aux défis de la relance post-crise. Transformer les discours en actions concrètes. C’est la demande faite par Andry Rajoelina, président de la République, à la tribune des Nations Unies, hier. Dans son allocution durant la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation mondiale, le Chef de l’État réclame la concrétisation des engagements internationaux dans la lutte contre les changement climatiques. «Combien de réunions de haut niveau, de sommets et de conférences internationales avions nous déjà eus? Combien de déclarations et d'engagements avions-nous déjà prononcés? Maintenant il faut transformer les discours en action concrète», déclare le locataire de Iavoloha. Il réclame, notamment, la concrétisation de la promesse des grandes puissances concernant la mise en place du fonds vert pour le climat. Il s’agit d’un «basket fund», acté durant la 21e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 21), à Paris, en 2015. Le but du fonds vert est de transférer des fonds des pays les plus avancés vers ceux les plus vulnérables dans l’optique de soutenir la lutte contre les effets des changements climatiques et appuyer des projets de résilience climatique. Une promesse de décaissement de 100 milliards de dollars par an, a été faite durant la COP 21. Comme l’a souligné Andry Rajoelina, hier, elle a été réitérée à la COP 26, à Glasgow, en décembre. «Cependant, l’accès au financement tourne au ralenti et aucun engagement n’a été respecté», regrette le Chef de l’État. Sans équivoque, Andry Rajoelina estime que Madagascar devrait faire partie des premiers pays à bénéficier de ce fonds vert. D’abord, parce que la Grande île fait partie des cinq premiers États africains à avoir finalisé son plan national d’adaptation climatique. Surtout, elle figure dans la liste des pays insulaires qui subissent de plein fouet les conséquences des changements climatiques. À la tribune des Nations Unies, le locataire d’Iavoloha rappelle qu’en début d’année, Madagascar a été dévasté par cinq cyclones en deux mois. «Il est injuste que les pays les moins pollueurs paient le plus lourd tribut des impacts des changements climatiques. (...) Mon pays est le premier à subir une famine d’origine climatique [en référence à la sécheresse causant une importante insécurité alimentaire dans le Sud]», plaide le président de la République. Se faisant le porte-voix des pays africains, il déclare, «la jeunesse africaine, le continent tout entier attend la concrétisation de la part des pays émetteurs. Tenir ces engagements, c’est protéger notre planète».