Produit frais - Chute fulgurante du prix du petit pois


Le petit pois arrive à bas prix et en masse dans la capitale. Vendu 300 ariary le kapok le long de plusieurs rues à Antananarivo et notamment aux 67ha, le petit pois connaît cette année sa plus grande chute fulgurante de prix. Aucun marchand qui débarque de bon matin chacun avec un sac de petits pois ne veut parler de la provenance du produit qu’il vend. Pour l’un d’eux, « Un produit vendable dans le contexte actuel permet de subvenir aux besoins quotidiens peu importe les conditions imposées par le fournisseur ». La vente en vrac des petits pois en sac est rentable au vu de l’affluence des personnes intéressées par le bas prix. «Connaissant la saisonnalité du produit et l’option choisie par plusieurs personnes de vendre un produit frais dont la demande est alors instantanée, le prix chute. L’habitude fait croire à une période de l’année à un prix moyen de 700 ariary le kapok. En ce moment où aucune hausse excessive de prix de carburant n’influe sur le coût de transport de ce produit à partir de la localité où il est récolté, le prix de vente est parvenu à un niveau de chute record », indique une jeune femme faisant ses courses en route vers son lieu de travail. Pour un ingénieur agronome interrogé par rapport à la situation, « Il ne s’agit pas de connaître le prix de revient réel du produit mais plutôt il faut comprendre que la levée du confinement contribue à la sortie massive des produits bloqués dans leurs localités d’origine. Les collecteurs privilégient toujours en temps de conjoncture la collecte de produits secs, lesquels sont conservables et ne sont pas périssables. Les légumineuses comme les haricots secs et les pois du cap intéressent plus les collecteurs et les exportateurs en ce moment ». À s’en tenir à ces propos, le petit pois s’offre au marché local et une baisse continue du prix est prévisible en cas d’arrivée simultanée du même produit issu de plusieurs localités à la fois. S’agissant du haricot sec très demandé actuellement sur le marché international, le prix du kilo se négocie actuellement au-delà de 2 500 ariary le kilo entre producteurs et collecteurs.
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