Ahmad Ahmad - « Je reste disponible pour donner un coup de main »


Une passation de service n’a jamais réuni autant de monde au sein du ministère de la Santé publique, remarquent plusieurs responsables au sein de ce ministère. Des agents de santé qui tiennent des postes à responsabilité ont été sollicités de sortir de la salle de conférence, où a été prévue se tenir la cérémonie, pour faire respecter la distanciation physique d’un mètre qui permet de prévenir la transmission du coronavirus. C’est dans le parking du ministère à Ambohidahy, que les ministres sortants et entrants, ont fait leurs discours, hier vers le midi. Les agents de ce ministère ont, notamment, montré leur gratitude envers le professeur Ahmad Ahmad, qui était à la tête de ce ministère, depuis le début de l’épidémie et pendant que le coronavirus frappait fort à Toamasina et à Antananarivo. « Au nom de tous les agents du ministère, nous vous remercions de la manière dont vous avez géré ce ministère. Vous nous avez enseigné l’humilité et le dévouement », indique le professeur Duval Gaëtan Solofomalala, secrétaire général du ministère de la Santé publique. Le professeur Ahmad Ahmad quitterait ce poste « soulagé», selon des observateurs. Mais il a indiqué qu’il est toujours prêt à apporter sa contribution dans cette lutte de longue haleine. « Je quitte ce poste, mais si vous avez besoin de moi dans la lutte contre le coronavirus, je resterais disponible », s’est-il adressé à son successeur, le professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao à qui il souhaite de faire mieux que ses prédécesseurs pour servir les compatriotes et la Nation. Ahmad Ahmad appelle ses confrères à l’entraide, dans la lutte contre le coronavirus. « Nous devons nous aider. Nous devons être unis. Cette solidarité doit être effective à tous les niveaux, pas seulement au niveau du ministère central. S’il vous plaît, apportons notre soutien à ce ministre pour que nous gagnions contre cette épidémie de coronavirus », lance-t-il dans son discours à Ambohidahy. Il a remercié ses collègues au sein du ministère de la Santé publique, mais aussi, le président de la République, Andry Nirina Rajoelina et le Premier ministre Christian Ntsay. « Grâce à eux, j’ai pu servir mon pays », conclut-il.
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