Changement climatique : La sécheresse extrême prévisible dans le Sud


La sécheresse extrême serait prévisible dans le Sud, avec le changement climatique, lequel génère des aléas climatiques de plus en plus graves. « La quantité des précipitations diminue, d’une manière générale. Les analyses de risque soutiennent que nous avons besoin d’une mutuelle d’assurance pour prévoir des éléments de réponse rapide. Sans cette assurance, nous avons dû attendre six mois pour déployer des fonds », indique le général Mamy Razakanaivo, secrétaire général de la Cellule de prévention et gestion des urgences (CPGU). C’était à l’hôtel Le Louvre à Antaninarenina, hier, lors de l’ouverture de l’atelier de démarrage des activités technique du projet African disaster risk financing (Adrifi) et de la mutuelle d’assurance African Risk Capacity (ARC). Madagascar a obtenu un financement de la Banque africaine de développement pour aider le pays à réduire les impacts de cette sécheresse dans le Sud. Il servira à renforcer la capacité des techniciens ainsi que des outils d’alertes précoces par rapport à cette catastrophe. Ainsi sera mis en place le système d’alerte précoce qui permettra d’effectuer le suivi de cet aléa, la quantité des précipitations, et le nombre de la population pouvant être touchée par la catastrophe. L’objectif consiste à sortir le profil de risque de sècheresse pour cette année et à dresser un plan opérationnel », rajoute le général Mamy Razakanaivo. Le programme va, par ailleurs, contribuer au paiement de la prime d’assurance, pour l’adhésion de Madagascar à la Mutuelle d’assurance panafricaine de gestion des risques pour le volet sécheresse. Cette adhésion est favorable à l’économie de la Grande île.
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