Serge Imbeh Jovial - « Faire de la politique ne signifie pas forcément être au sommet »


Pendant que les perdants de la dernière élection présidentielle se camouflent, Serge Imbeh Jovial est réapparu hier, cette fois-ci aux côtés d’un opérateur économique étranger. • Pourquoi vous remarque-t-on dans un ministère actuellement ? - Je suis juste de passage à Madagascar et je suis déjà sur le point de partir. Me retrouver dans l’enceinte d’une institution n’est pas exceptionnel car tous les citoyens y compris moi-même ont accès aux services publics. En tant que citoyen libre d’ailleurs, on peut se retrouver partout, ici à Madagascar comme ailleurs. Les lieux à l’instar des institutions publiques doivent être accessibles à tous les citoyens et y circuler est un droit. • Y-a-t-il une raison particulière quant à votre réapparition après des mois de silence ? - On peut prendre une responsabilité à différents niveaux. Même dès que l’on agit dans le milieu professionnel où l’on se trouve, cela est déjà significatif. Pour le bien de notre pays, il faut être solidaire, agir et travailler ensemble. Chacun peut déployer des efforts, mais les mettre en commun avec ceux des autres est ce qu’il y a de primordial. Si un citoyen fait une action dans le but d’apporter un développement pour son pays, c’est déjà une forme d’implication. Il ne faut pas hésiter à se responsabiliser. Faire de la politique ne signifie pas forcément être au sommet. • En tant qu’homme politique, que pensez-vous des récentes législatives ? - J’ai pris part à l’élection présidentielle sans que j’aie par la suite participé aux élections législatives. Puisque je n’y étais même pas candidat, je n’y étais pour rien. Cela ne veut pas dire que l’on n’agit plus. Partout et à tout moment on peut faire quelque chose, en agissant en qualité de citoyen comme en passant ici au ministère de l’Énergie.  
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