Crime à Port-Bérgé - Une femme écrouée pour assassinat


Une femme de 29 ans, soupçonnée d’avoir tué son amie, collectrice de produits agricoles à Port-Bergé a récemment été mise en prison. Atroce. Un crime sanguinaire s’est passé à Port-Bergé le lundi de Pentecôte où une femme collectrice de produits agricoles a été laissée pour mort sur le terrain du lycée technique. Elle aurait été assassinée par sa propre amie qui voulait certainement lui dépouiller de ses dix millions d’ariary, selon la Police nationale saisie de l’enquête. Cette meurtrière, âgée de 29 ans qui l’a hébergée, a pris la clé des champs après tout ce qu’elle a commis et se cachait à la campagne, dans la commune de Tsara­hasina. Dans le cadre de ses investigations, la police a suivi une multitude de pistes pour enfin tomber sur elle. Une semaine plus tard, cette suspecte a été capturée et verbalisée. Elle a été déférée mardi dernier et se trouve actuellement en prison. Au fil des interrogatoires, l’on s’est rendu compte qu’elle se faisait déjà un nom dans le domaine de l’escroquerie. Elle avait extorqué 55 600 000 ariary à des personnes, selon un enquêteur sans fournir plus de précisions là-dessus. Pour ces faits récents dont cette jeune femme est accusée, les fins limiers de la police ont glané assez d’indices et preuves pour la présenter au Parquet. Traces de blessures En fait, tout a commencé lundi de Pentecôte où quelques habitants de Port-Bergé ont fait la découverte macabre de la victime gisant sur le terrain de gym du lycée. Sitôt informés, des policiers accompagnés d’un médecin ont accouru vers les lieux pour le constat. « Sur l’instant, nous nous permettons tout de suite de dire que la collectrice est morte d’homicide volontaire. De traces de blessures ont été relevées sur son visage et ses mains ont été attachées derrière le dos », décrit un policier. La victime vient d’Ando­harano, à Ambanja et vivait dans la collecte, surtout du riz. Elle s’est alors déplacée à Port-Bergé pour en glaner quand cette mort crapuleuse l’a happée. Depuis son arrivée le samedi 8 juin, elle habitait chez cette amie assassin qui travaillait avec elle sur ces activités. Personne n’a pourtant vu les circonstances dans lesquelles la bourrelle lui a ôté la vie. Ses bagages ont encore été retrouvés chez cette tortionnaire qui est partie discrètement du village. C’était à partir de la découverte de la dépouille que les hommes de la police se sont mis à sa recherche et à l’enquête menée tambour battant.
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