Boycott. Deux partis politiques de l’opposition ont rejoint le mouvement des journalistes soutenant une consœur interdite d’accès au Parlement, à la suite d’un éditorial. La direction du Mouvement militant mauricien (MMM) et celle du Parti travailliste (PTr) ont décidé, lundi soir, de boycotter les travaux parlementaires d’hier. Raison évoquée: leur solidarité avec les journalistes qui ont choisi de bouder la séance parlementaire du 21 juin. Ce, en raison de l’interdiction d’accès à l’Hémicycle pour quatre semaines infligée par la Speaker Maya Hanoomanjee à la rédactrice en chef du magazine Weekly, Touria Prayag, à la suite d’un éditorial. La Sentinelle avait pris l’initiative, dimanche, de boycotter la séance parlementaire et a invité ses confrères à en faire de même. Le MMM a réuni lundi soir son bureau politique afin d’entériner la décision de boycotter la séance parlementaire, d’hier. Interrogé par l’express à l’issue de cette réunion, son secrétaire général, Ajay Gunness, a déclaré que le MMM a toujours défendu la liberté d’expression du pays et à ce titre, il a toujours été «le champion de la démocratie». Injuste et abusive «Le MMM n’était pas satisfait avec la sanction infligée par Maya Hanoomanjee à la journaliste Touria Prayag qui ne faisait que son travail. Il a décidé ainsi de boycotter cette séance parlementaire en signe de solidarité avec toute la presse mauricienne.» Ajay Gunness a souligné que le MMM a toujours défendu la cause des journalistes. (…) De son côté, la direction du Parti travailliste (PTr) a également pris la décision, lundi soir, de boycotter la séance parlementaire, d’hier. Le député Shakeel Mohamed, chef de file du parti à l’Assemblée nationale, a eu une conversation téléphonique avec le leader du parti Navin Ramgoolam, avant de prendre une décision. Dans une déclaration à l’express, Shakeel Mohamed a affirmé que le PTr serait absent du Parlement pendant toute la journée pour deux raisons distinctes : (i) solidarité avec les journalistes qui ont choisi de boycotter la séance et (ii) le PTr trouve «injuste» et «abusive» la sanction infligée à la rédactrice en chef de Weekly… © lexpress.mu
Boycott. Deux partis politiques de l’opposition ont rejoint le mouvement des journalistes soutenant une consœur interdite d’accès au Parlement, à la suite d’un éditorial. La direction du Mouvement militant mauricien (MMM) et celle du Parti travailliste (PTr) ont décidé, lundi soir, de boycotter les travaux parlementaires d’hier. Raison évoquée: leur solidarité avec les journalistes qui ont choisi de bouder la séance parlementaire du 21 juin. Ce, en raison de l’interdiction d’accès à l’Hémicycle pour quatre semaines infligée par la Speaker Maya Hanoomanjee à la rédactrice en chef du magazine Weekly, Touria Prayag, à la suite d’un éditorial. La Sentinelle avait pris l’initiative, dimanche, de boycotter la séance parlementaire et a invité ses confrères à en faire de même. Le MMM a réuni lundi soir son bureau politique afin d’entériner la décision de boycotter la séance parlementaire, d’hier. Interrogé par l’express à l’issue de cette réunion, son secrétaire général, Ajay Gunness, a déclaré que le MMM a toujours défendu la liberté d’expression du pays et à ce titre, il a toujours été «le champion de la démocratie». Injuste et abusive «Le MMM n’était pas satisfait avec la sanction infligée par Maya Hanoomanjee à la journaliste Touria Prayag qui ne faisait que son travail. Il a décidé ainsi de boycotter cette séance parlementaire en signe de solidarité avec toute la presse mauricienne.» Ajay Gunness a souligné que le MMM a toujours défendu la cause des journalistes. (…) De son côté, la direction du Parti travailliste (PTr) a également pris la décision, lundi soir, de boycotter la séance parlementaire, d’hier. Le député Shakeel Mohamed, chef de file du parti à l’Assemblée nationale, a eu une conversation téléphonique avec le leader du parti Navin Ramgoolam, avant de prendre une décision. Dans une déclaration à l’express, Shakeel Mohamed a affirmé que le PTr serait absent du Parlement pendant toute la journée pour deux raisons distinctes : (i) solidarité avec les journalistes qui ont choisi de boycotter la séance et (ii) le PTr trouve «injuste» et «abusive» la sanction infligée à la rédactrice en chef de Weekly… © lexpress.mu