Le ciel s’éclaircit sur les relations entre Madagascar et l’OMS. Le CVO est proposé pour être soumis aux essais cliniques dans le cadre du « Solidarity Trial ». REVIREMENT. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), change de ton par rapport au Covid-Organics (Tambavy CVO). Durant un entretien par visioconférence entre Andry Rajoelina, président de la République, et le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, mercredi, il a été convenu que le remède « vita malagasy », sera proposé parmi les traitements soumis aux essais cliniques dans le cadre du « Solidarity Trial ». À l’initiative de l’OMS, la « Solidarity Trial », est un programme d’essai clinique d’envergure internationale. Le but étant de trouver « le plus rapidement possible », un traitement efficace « pour ralentir la propagation ou soigner », le coronavirus. Cette proposition, convenue entre le chef de l’État et le numéro de l’OMS, indique que cette dernière porte un nouveau regard sur le Tambavy CVO. L’entretien de mercredi, atténue, par ailleurs, les tensions entre la Grande île et l’Organisation mondiale de la Santé. Il y a encore quelques jours, Madagascar et l’OMS étaient à couteaux tirés. En cause, une sortie médiatique du docteur Matshidiso Moeti, directrice du bureau Afrique de l’Organisation, en début mai. Elle avait exhorté les autorités malgaches à « faire tester [son] produit lors d’essais cliniques [afin de] vérifier son efficacité (…) et sa sécurité sur la population ». Sur France 24 et Radio France internationale (RFI), le 12 mai, Andry Rajoelina a répliqué au responsable du bureau Afrique de l’OMS en lançant, « rien ne nous empêchera d’avancer, ni un pays, ni une organisation ». La publication, sur le site de l’OMS, des résultats des tests du dépistage de la covid-19, du 6 mai, que l’État considère comme « erronés », a mis de l’huile sur le feu. Acceptable La proposition de l’OMS d’inscrire le Covid-Organics dans le programme « Solidarity Trial », semble avoir calmé définitivement les humeurs. La participation du professeur Ahmad Ahmad, ministre de la Santé publique, à l’Assemblée mondiale de la santé, le 18 et 19 mai, a déjà été un signe d’apaisement de l’orage dans les relations entre l’Organisation et Madagascar. Depuis, la branche locale de l’OMS a repris les publications des faits marquants de ses actions, sur ses pages sur les réseaux sociaux. Durant l’entretien de mercredi, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, a loué la réponse malgache à la pandémie du coronavirus. « Comparé à la situation dans d’autres pays, vous vous en sortez bien », affirme-t-il. Au sujet du Tambavy CVO, le boss de l’OMS propose une collaboration entre les scientifiques malgaches et ceux de l’unité médecine traditionnelle de l’Organisation. À l’entendre, l’OMS reste intransigeant sur le respect du protocole d’essais cliniques. À propos du CVO donc, le directeur général de l’OMS a indiqué à Andry Rajoelina que l’unité de médecine traditionnelle « peut être impliquée et nous pouvons travailler avec vous pour affiner les protocoles et vous aider à réussir les essais cliniques ». Que l’Organisation peut « vous aider pour que cela soit aussi scientifique que possible et que lorsque les résultats sortiront, ils soient acceptables à l’échelle mondiale ». Les arguments du boss de l’OMS semblent avoir convaincu le Président de la République. Outre le Covid-Organics, « l’association de deux médicaments injectables », à l’étude depuis « un mois », selon ses dires, est également, proposée pour les essais cliniques dans le cadre du « Solidarity Trial ». La condition requise est la signature d’une clause de confidentialité sur la formule de ces traitements « made in Madagascar ».
Le ciel s’éclaircit sur les relations entre Madagascar et l’OMS. Le CVO est proposé pour être soumis aux essais cliniques dans le cadre du « Solidarity Trial ». REVIREMENT. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), change de ton par rapport au Covid-Organics (Tambavy CVO). Durant un entretien par visioconférence entre Andry Rajoelina, président de la République, et le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, mercredi, il a été convenu que le remède « vita malagasy », sera proposé parmi les traitements soumis aux essais cliniques dans le cadre du « Solidarity Trial ». À l’initiative de l’OMS, la « Solidarity Trial », est un programme d’essai clinique d’envergure internationale. Le but étant de trouver « le plus rapidement possible », un traitement efficace « pour ralentir la propagation ou soigner », le coronavirus. Cette proposition, convenue entre le chef de l’État et le numéro de l’OMS, indique que cette dernière porte un nouveau regard sur le Tambavy CVO. L’entretien de mercredi, atténue, par ailleurs, les tensions entre la Grande île et l’Organisation mondiale de la Santé. Il y a encore quelques jours, Madagascar et l’OMS étaient à couteaux tirés. En cause, une sortie médiatique du docteur Matshidiso Moeti, directrice du bureau Afrique de l’Organisation, en début mai. Elle avait exhorté les autorités malgaches à « faire tester [son] produit lors d’essais cliniques [afin de] vérifier son efficacité (…) et sa sécurité sur la population ». Sur France 24 et Radio France internationale (RFI), le 12 mai, Andry Rajoelina a répliqué au responsable du bureau Afrique de l’OMS en lançant, « rien ne nous empêchera d’avancer, ni un pays, ni une organisation ». La publication, sur le site de l’OMS, des résultats des tests du dépistage de la covid-19, du 6 mai, que l’État considère comme « erronés », a mis de l’huile sur le feu. Acceptable La proposition de l’OMS d’inscrire le Covid-Organics dans le programme « Solidarity Trial », semble avoir calmé définitivement les humeurs. La participation du professeur Ahmad Ahmad, ministre de la Santé publique, à l’Assemblée mondiale de la santé, le 18 et 19 mai, a déjà été un signe d’apaisement de l’orage dans les relations entre l’Organisation et Madagascar. Depuis, la branche locale de l’OMS a repris les publications des faits marquants de ses actions, sur ses pages sur les réseaux sociaux. Durant l’entretien de mercredi, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, a loué la réponse malgache à la pandémie du coronavirus. « Comparé à la situation dans d’autres pays, vous vous en sortez bien », affirme-t-il. Au sujet du Tambavy CVO, le boss de l’OMS propose une collaboration entre les scientifiques malgaches et ceux de l’unité médecine traditionnelle de l’Organisation. À l’entendre, l’OMS reste intransigeant sur le respect du protocole d’essais cliniques. À propos du CVO donc, le directeur général de l’OMS a indiqué à Andry Rajoelina que l’unité de médecine traditionnelle « peut être impliquée et nous pouvons travailler avec vous pour affiner les protocoles et vous aider à réussir les essais cliniques ». Que l’Organisation peut « vous aider pour que cela soit aussi scientifique que possible et que lorsque les résultats sortiront, ils soient acceptables à l’échelle mondiale ». Les arguments du boss de l’OMS semblent avoir convaincu le Président de la République. Outre le Covid-Organics, « l’association de deux médicaments injectables », à l’étude depuis « un mois », selon ses dires, est également, proposée pour les essais cliniques dans le cadre du « Solidarity Trial ». La condition requise est la signature d’une clause de confidentialité sur la formule de ces traitements « made in Madagascar ».