Andohatapenaka - Un incendie rase une vingtaine de toits


Une vingtaine de maisons a été réduite en cendres, avant-hier, vers 8 heures du matin, à Befetsika, dans le fokontany d’Andohatapenaka I. L’imprudence a causé ce sinistre. En feu. Les habitants de Befetsika, dans le quartier d’Andohatapenaka I, ont été en proie à une grande agitation, mercredi matin. Un grave incendie a été déclaré vers 8 heures du matin. Le bilan s’est établi à une vingtaine de foyers carbonisés. Aucune perte en vie humaine n’a toutefois été déplorée. Ce matin-là, les parents sont presque partis travailler. Des enfants laissés sans surveillance dans une maison ont fait du feu chez eux. Les flammes attisées par le vent devenaient incontrôlables et se sont vite développées. Les petits sont sortis pour prévenir l’entourage pendant que le brasier a déjà dévoré la toiture et s’est propagé vers les autres habitations. Dans la foulée, les locataires se sont efforcés d’évacuer leurs biens avant que la fournaise ne les accapare. Pourtant, ils n’ont pu épargner que peu d’objets, ceux valeureux. Des meubles, appareils électroniques, dossiers et de l’argent sont partis en fumée. L’embrasement a anéanti une vingtaine de logements dont la majorité est construite en bois. Secours Une dame a ordonné quelques jeunes de démolir rapidement une maison jouxtant les autres logis. « Cela a permis d’endiguer l’incendie, sinon les conséquences auraient encore été plus catastrophiques », relate un sinistré parmi les centaines recensées par le responsable du fokontany. Les habitants ont averti l’Organisation des secours de Tsaralalàna. Pourtant, les sapeurs-pompiers sont tardivement arrivés sur les lieux. « Ils ont débarqué vingt-cinq minutes après l’alerte. De plus, leur intervention a rencontré un petit problème, compte tenu de l’étroitesse des ruelles menant aux maisons brûlées », témoigne un père de famille. Celui-ci a perdu dans cette tragédie toute sa thésaurisation rassemblée pendant des années. Les familles victimes ont besoin de relogement urgent. Certains ont rejoint leurs proches, tandis que d’autres, ne savent plus à quel saint se vouer, surtout en cette pleine pandémie de coronavirus. Depuis hier, elles ont procédé à la reconstruction dans les ruines.
Plus récente Plus ancienne