Élevage - L’exportation des carcasses de petits ruminants fin prête


Des marchés prometteurs attendent les carcasses de petits ruminants. La filière exportation de ces produits d’élevage s’est préparée. L’EXPORTATION de carcasses de petits ruminants vers l’Asie est prête à reprendre. C’est ce qui a été mis en exergue lors de l’inauguration d’un nouvel abattoir aux normes internationales pour les petits ruminants. L’infras­tructure sise à Ambatolampi­kely, commune rurale d’Ambanitsena a été inaugurée par la société sinomalagasy Animal Husbandry (SMAH). Cet abattoir possède une ligne pour les petits ruminants et une autre pour les zébus. L’exportation de viande et de bovidés sur pied, également suspendue depuis 2019, par la même occasion, est fin prête. Ayant œuvré dans le secteur de l’élevage depuis 2014 en collaboration avec la société Madagascar Business Group, la SMAH a commencé à exporter de la viande dans plusieurs pays d’Asie. La société a constamment cherché à améliorer l’élevage de petits ruminants à Madagascar, bien que les exportations aient connu une pause durant la période de la pandémie covid-19. « La mise en place de cet abattoir aux normes internationales est attendue pour contribuer à la reprise attendue de l’exportation de viande de zébus, de même que l’exportation de carcasses de petits ruminants. L’infrastructure assurera un élément essentiel de la traçabilité de la chaîne de l’exportation » ont annoncé les représentants de SMAH à l’inauguration de l’abattoir. La société emploie directement deux-cents employés à l’abattoir et avec les amélio­rations apportées en termes de matériels, l’abattoir peut traiter jusqu’à mille têtes par jour. Des emplois indirects sont créés autour de ce nouvel abattoir, notamment dans l’alimentation des ruminants. Attente Grâce aux appuis et con­seils de la Société Financière Internationale (IFC), branche de la Banque mondiale et du ministère de l’Élevage, la SMAH prévoit de mettre en œuvre des projets pilotes dans plusieurs communes de Madagascar afin d’améliorer la race et la santé ainsi que la reconstruction du cheptel de petits ruminants. Le vice-ministre en charge de l’Élevage, le représentant de la Société Financière Inter­- nationale (IFC), le directeur général de l’Élevage, le représentant du FID, ainsi que le maire de la Commune Rurale d’Ambanitsena ont honoré de leur présence la cérémonie. La reprise de l’exportation de viande et de bovidés sur pied n’est pas encore connue. Les autorités responsables n’osent encore s’aventurer sur une précision de date. « Il y a des avancées telles que la mise en place de boucles d’oreilles électroniques sur les zébus. Un grand pas dans la traçabilité des animaux. Le fourrage pour les animaux est aussi une activité essentielle à booster et qui commence petit à petit. Toutefois, beaucoup restent encore à faire dans la chaîne d’exportation de viande et de bovidés » livre une source auprès des autorités. Au grand dam des opérateurs et exportateurs qui investissent dans la filière depuis des années. Il n’y a toujours pas de retour sur investissement.
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