Antananarivo - Mesures en vue contre les marchés quotidiens


Les rues d’Andravoa­hangy ont été libérées, hier. Son marché a été vide. La suspension du marché hebdomadaire du mercredi, un lieu propice à la propagation du virus de Covid-19, a été respectée. Des éléments des forces de l’ordre ont été sur place, très tôt dans la matinée, pour empêcher les commerçants d’étaler leurs marchandises. Pendant ce temps, à Soa­rano et à Isotry, la foule a été au rendez-vous. Les commerçants illicites envahissaient les trottoirs et les rues, en même temps que leurs clients. Ils étaient très peu soucieux du risque qu’ils encourraient en sortant de chez eux et en se mêlant à cette foule. Avec la forte propagation du virus de Covid-19 dans la ville d’Antanana­rivo, il y a probablement des porteurs du virus parmi ces personnes qui ont des activités rémunératrices dans les lieux publics. Les gestes barrières sont, pourtant, très peu respectées dans la rue. « Des mesures doivent être prises. Nous allons en discuter avec la commune urbaine d’Antananarivo (CUA), car c’est l’autorité responsable de ces marchés », indique le général Angelo Ravelona­rivo, préfet de police d’Antananarivo, hier. Jusqu’à hier, la CUA n’a pas annoncé de mesures contre le rassemblement de foule dans les marchés quotidiens. Le marché hebdoma­daire du jeudi de Mahama­sina ne devra pas non plus être ouvert, ce jour. La semaine dernière, des commerçants y ont encore étalé leurs marchandises, malgré les instructions de l’État.
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