RUES DE TANA - Un vaste chantier enclenché


La réfection des rues de la capitale est urgente. Les travaux ont commencé à Ankadimbahoaka et à Ambodin’Isotry. Ils vont s’étendre sur plusieurs axes. Bientôt la fin du cauchemar pour les automobilistes dans la ville d’Antananarivo ? Tous les points noirs de la capitale seront réhabilités, à en croire une source auprès du ministère des Travaux publics, hier. Dix sept axes seraient dans le planning de réhabilitation de ce département. Les travaux d’entretien ont commencé sur la route nationale (RN) 63, entre les ronds points d’Ankadimbahoaka et d’Ankadievo, sur la RN7 et sur le boulevard de Tokyo, mesurant 2,6 km, de la route reliant le rond-point Andranomanalina vers Jovena 67 Ha, Ambodin’Isotry vers le BMH Isotry, et Ambodin’Isotry vers Jovena 67 Ha, mesurant 1,757 km. Ces travaux, prévus se terminer cette semaine, vont s’enchaîner avec l’entretien de la route reliant Total Ampefiloha-Tsaralalàna-Ambatomena-Analakely, d’une longueur de 1,69 km. Le planning de la réfection des autres axes prioritaires de la capitale n’est pas encore sorti. Mais notre source affirme que la réhabilitation de toutes les rues détériorées est déjà au programme. Tout serait terminé d’ici le mois de juillet. L’annonce de ces travaux de réfection est une aubaine pour les automobilistes. La plupart des rues de la capitale sont en état de dégradation avancée et sont devenues presque impraticables. Les dépenses des automobilistes et des propriétaires de véhicules ont fortement augmenté. Grands travaux Certains sont obligés de changer de pneu presque tous les mois. D’autres doivent réparer les amortisseurs, la carrosserie, le carter d’huile, fréquemment. Sans parler de l’augmentation des dépenses en carburant, provoquée par les embouteillages. Selon les instructions du chef d’État, le ministère des Travaux publics va se charger de la réhabilitation des grands travaux de réfection, tandis que la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) va assurer les point-à-temps. L’entreprise Magic Construction, à qui sont confiés les travaux sur ces trois premiers axes, se charge de la scarification des chaussées, de la mise en œuvre de la couche d’enrobé, de la réfection localisée de revêtement en enrobe, du pavage ou du ressouflage de pavé, du curage, de la mise en place de chaussée en béton légèrement armé. Le ministère des Travaux publics assure la qualité des travaux faits. Le laboratoire national des Travaux publics et du bâtiment (LNTPB) effectue un contrôle géotechnique permanent sur les chantiers. L’autre défi est de rendre ces infrastructures plus durables. Nos chaussées n’ont jamais tenu longtemps. Quelques mois après la fin des travaux, des nids de poule se reforment. L’humidité est la principale ennemie des goudrons. Alors qu’à chaque saison de pluie, l’eau stagne sur les chaussées, face à la détérioration des réseaux d’assainissement, souvent bouchés par des déchets ou des constructions. Tout un chacun a sa part de responsabilité pour préserver les routes de la capitale.  
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