Bilan du coronavirus - Onze décès et cent cinquante formes graves


Le chef d’État annonce une nouvelle vague de contamination de coronavirus. Elle s’annonce plus grave que la première. L’épidémie est plus grave à Madagascar. Onze décès liés au coronavirus sont rapportés, ce weekend. Cinq, à la date du 19 mars et six, à la date du 20 mars. Ce qui rapporte à trois cent cinquante-et-un les décès recensés, depuis mars 2020. En parallèle, les porteurs du virus de Covid-19 qui développent les formes graves de la maladie à coronavirus augmentent brutalement. Il est passé de cent vingt quatre, le 18 mars, à cent cinquante-et-un, le 20 mars. « La hausse du nombre de décès s’explique par la hausse du nombre de formes graves. Le risque de décès s’élève », explique le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la santé, auprès du ministère de la Santé publique, hier. Les hôpitaux commencent à être débordés. Quatre vingt-quinze de ces formes graves sont hospitalisés dans la région d’Analamanga. Le reste se répartit dans les régions de Boeny, de Diana, d’Atsimo Andrefana, entre autres. Le village Voara à Andohatapenaka ouvrira ses portes aux formes graves, à partir de ce jour, pour augmenter les capacités des structures hospitalières. Nouvelle vague Les décès liés à la Covid-19 seraient évitables, si le porteur du virus avait suivi des traitements, dès l’apparition de symptômes suspects. « N’attendez pas qu’un problème respiratoire survient, avant de consulter un médecin, surtout, pour les personnes qui sont diabétiques, hypertendues, ou qui ont un problème cardiovasculaire et de surpoids », exhorte le Dr Manitra Rakotoarivony. Mille cent trente sept sont sous-traitements, à la date du 20 mars, dont les trois cent soixante-dix sont des nouveaux porteurs du virus, détectés à la date du 19 et du 20 mars. Le chef d’État affirme une nouvelle vague de contamination au coronavirus. En l’espace d’un mois, Madagascar a enregistré quarante-cinq décès et deux mille quatre cents nouveaux cas. Nous ne sommes qu’au début de ce t te nouvelle vague de contamination. Le pic de l’épidémie serait prévu pendant la saison d’hiver. À ce rythme, les structures hospitalières seront, totalement, débordées, pendant la période hivernale, propice à la propagation du virus.
Plus récente Plus ancienne