La détection du pied bot s’avère primordiale pour l’enfant, dès sa naissance. C’est ce qui a été abordé à Anosy, durant une séance d’information sur les pieds bots. « Un enfant sur cinq cent qui naissent ont le pied bot et ce sont majoritairement les garçons les plus atteints. Afin de mieux prévenir et traiter le pied bot chez l’enfant, les parents et le personnel de santé doivent être bien informés sur cette maladie. Si également, la détection de la maladie est tardive, le traitement sera onéreux, et dans la plupart des cas, les parents ont des difficultés financières », indique le docteur Holy Voahangy Rakoto-nirina, responsable du programme Incapacité physique du service de protection des personnes vulnérables, au sein du ministère de la Santé publique. Le plâtre servant à la réadaptation des pieds est généralement couteux et le traitement s’étale sur une longue durée. « Un plâtre coûte entre 14.000 à 16 000 ariary, or lorsque la maladie est dépistée dès la naissance, un plâtre sera mis sur chaque pied. Ainsi, la pose de plâtre sera répétée cinq fois sur cinq semaines », ajoute le docteur. Dans le cadre de ces cinq semaines, faute de moyens, la plupart des parents n’arrivent plus à suivre le traitement. C’est dans ce sens que l’association « Miracle feet» et la fondation Telma en collaboration avec le ministère de la Santé publique, travaillent depuis 2016. « Durant ces trois ans d’activité, la vocation réside à former le personnel de santé, dans la détection de la maladie à temps pour que l’enfant puisse marcher normalement si le traitement est mené à son terme. Après diagnostic, le personnel sera apte à bien repérer chez le nourrisson le pied bot», conclut le docteur.
La détection du pied bot s’avère primordiale pour l’enfant, dès sa naissance. C’est ce qui a été abordé à Anosy, durant une séance d’information sur les pieds bots. « Un enfant sur cinq cent qui naissent ont le pied bot et ce sont majoritairement les garçons les plus atteints. Afin de mieux prévenir et traiter le pied bot chez l’enfant, les parents et le personnel de santé doivent être bien informés sur cette maladie. Si également, la détection de la maladie est tardive, le traitement sera onéreux, et dans la plupart des cas, les parents ont des difficultés financières », indique le docteur Holy Voahangy Rakoto-nirina, responsable du programme Incapacité physique du service de protection des personnes vulnérables, au sein du ministère de la Santé publique. Le plâtre servant à la réadaptation des pieds est généralement couteux et le traitement s’étale sur une longue durée. « Un plâtre coûte entre 14.000 à 16 000 ariary, or lorsque la maladie est dépistée dès la naissance, un plâtre sera mis sur chaque pied. Ainsi, la pose de plâtre sera répétée cinq fois sur cinq semaines », ajoute le docteur. Dans le cadre de ces cinq semaines, faute de moyens, la plupart des parents n’arrivent plus à suivre le traitement. C’est dans ce sens que l’association « Miracle feet» et la fondation Telma en collaboration avec le ministère de la Santé publique, travaillent depuis 2016. « Durant ces trois ans d’activité, la vocation réside à former le personnel de santé, dans la détection de la maladie à temps pour que l’enfant puisse marcher normalement si le traitement est mené à son terme. Après diagnostic, le personnel sera apte à bien repérer chez le nourrisson le pied bot», conclut le docteur.