TRAITE D’ÊTRES HUMAINS - Une proxénète et huit filles appréhendées


Depuis quatre mois, un réseau de proxénétisme dirigé par une jeune femme, était en activité sur les réseaux sociaux à Mahajanga. La brigade de la recherche criminelle auprès de la gendarmerie nationale de Mahajanga a procédé à l’arrestation du cerveau, une femme âgée de 42 ans, originaire de Vohipeno. Huit jeunes filles étaient également appréhendées en train de se prostituer par ordinateur sur internet, à travers les réseaux sociaux. Les matériels informatiques tels que les ordinateurs portables ainsi que les modems de wifi et des ventilateurs ont été saisis. Des renseignements obtenus auprès d’un indicateur anonyme ont permis de procéder à cette arrestation. La prostitution sur la toile se déroulait dans un local fermé et il était alors normal qu’elles ont utilisé les ventilateurs pour se rafraîchir. Les jeunes « prostituées » devaient se dévêtir et s’exhiber devant les écrans. « On nous demandait de montrer nos poitrines et de remonter nos vêtements. Nous n’étions pas au courant de ce que nous devions réaliser lors de notre recrutement », a expliqué une des recrutées. Elles étaient recrutées et hébergées à Mahajanga, venant d’autres régions. Elles étaient exploitées sexuellement à des fins commerciales. « La traite des êtres humains (ou traite des personnes) est strictement interdite par la loi 2014 du 20 janvier 2015. Les enquêtes sont en cours. Nous avons pu les arrêter grâce à des informations recueillies auprès des citoyens », a expliqué le premier officier adjoint, chargé des enquêtes auprès de la brigade de la recherche criminelle, Jean Rafalizandry.
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