Sinistrés - Quatorze mille personnes déplacées


Alors que le beau temps revient à Antananarivo, le nombre de personnes déplacées, suite à la montée des eaux, continue à augmenter. Le Bureau national de la gestion des risques et catastrophes (BNGRC) rapporte quatorze mille quatre cent trente-neuf personnes déplacées,  hier, contre neuf mille, la veille. Ces chiffres pourront encore augmenter, ce jour. « Plusieurs personnes envisagent de quitter leurs cases. L’eau a augmenté, bien que la pluie se soit arrêtée. Cela va prendre deux jours avant que le niveau de l’eau commence à diminuer » indique un responsable du fokontany à Ankorondrano Andrano­mahery, hier. Une trentaine de sites d’hébergement accueille ces quatorze mille sinistrés dans la ville d’Antananarivo. Le BNGRC et le ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme (MPPSPF) sont débordés, face à ce nombre élevé de sans-abri, après les intempéries. Dans les sites, l’organisation de la distribution des repas laisse à désirer. Les sinistrés s’en plaignent. « Le repas du midi, c’est à 15 heures qu’on le prend. », dénoncent des sinistrés. À Mahamasina, ils se plaignent d’être sous alimentés. « On ne mange pas à notre faim. La quantité du plat ne suffit pas pour nous tenir jusqu’à l’heure du repas suivant », fustige Noëline Vololonirina, sinistrée déplacée au site d’hébergement à Mahamasina. Le directeur général du BNGRC, le général Elack Olivier Andriankaja, annonce que les vivres disponibles commencent à s’épuiser. L’État n’a pas encore lancé d’appel à l’aide, pour le moment. Avec le cyclone qui menace d’atterrir sur nos côtes, la semaine prochaine, les besoins vont augmenter avec la hausse probable des sinistrés.
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