Antsirabe - Six présumés tueurs d’un gendarme écroués


Au terme de leur passage au parquet, lundi, à Antsirabe, six noctambules ont été mis en prison pour le meurtre de l’adjudant-chef Jerison Rakotondranivo. Fixés sur leur sort. Six hommes ont été conduits, avant-hier, jusqu’à la maison centrale d’Antsirabe où ils seront mis en détention préventive en attendant leur comparution à la barre. Ils ont été prévenus pour homicide faisant victime le gendarme principal hors classe (GPHC) Radonirina Jerison Rakotondranivo, étant en service au groupement de la gendarmerie du Vaki­nankaratra. L’horrible scène s’est produite la nuit de mardi 13 octobre, vers 22 heures, dans le quartier de Mahazoarivo. La victime habitait à côté du bar et karaoké de son frère. A cette heure-là, des jeunes saoulés ont semé la pagaille dans ce bar. Ils se battaient et la rixe s’est poursuivie à l’extérieur pour arriver jusqu’à la porte de l’adjudant chef. Torturer « Pour protéger la vie de son frère et en tant que membre des forces de l’ordre, il était dans l’obligation de s’interposer pour mettre fin à la bagarre. Malheureusement, les noctambules se sont tournés contre lui et l’ont passé à tabac », selon les explications reçues auprès du groupement de la gendarmerie locale. Le gendarme a été assommé de coups de bouteille, cassant sa tempe et son front. Sur le moment, des patrouilleurs de la police nationale ont été appelés à se rendre sur place. Le groupe de jeunes était toujours en train de torturer sa proie à leur arrivée. Gravement touché, l’adjudant-chef a été transporté à l’hôpital. Il a rendu l’âme le lendemain. Il a laissé une veuve et deux orphelins. Il a été inhumé à Alakamisy Anativato, dans le district de Betafo après un dernier hommage vendredi. Six auteurs du crime ont été mis en examen par les enquêteurs à la brigade d’Andranomadio aidés par le groupement d’appui à la police judiciaire (GAPJ). « La gendarmerie ne tolère pas face au meurtre de son élément, surtout qu’il a été tué dans l’exercice de ses fonctions. Même s’il n’était pas en tenue, il restait toujours un gendarme », d’après les informations communiquées. « La violence est interdite, que ce soit dans un bar ou ailleurs, que la victime soit un gendarme ou un civil. Le tapage, la bagarre, les coups et blessures et l’homicide, quel qu’en soit le motif, sont poursuivis par la loi », rappelle la gendarmerie.
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