Déni de citoyenneté. C'est ce qui pourrait résumer le constat des organisations de la société civile (OSC), et d'autres participants au débat durant le séminaire des OSC, au motel Anosy, hier. Organisé annuellement par l'ambassade de France, le rendez-vous a eu, cette fois-ci, pour thème « Malagasy, tous citoyens ». Les participants aux échanges ont concédé le fait que, « les malgaches se suffisent à leur nationalité et se désintéressent de leurs responsabilités en tant que citoyen ». La plupart des citoyens de la Grande île ne se sentiraient pas redevable envers la société, n'estiment pas avoir de responsabilité sociale. Le non respect des règles de base de la vie en société, ou encore, les faibles taux de participation aux élections, sont des exemples flagrants. L'hypothèse soulevée, hier, est que ce déni des obligations citoyennes pourrait être une séquelle des multiples crises qui ont malmené le pays. Des faits qui ont renforcé une certaine désillusion des citoyens envers le système de gouvernance étatique et les acteurs politiques. Le fait que l'instabilité politique freine le dialogue et réduit au minimum la participation citoyenne à la vie de la nation est, également, une raison majeur à ce déplorable constat. Le séminaire d'hier, a, aussi, été l'occasion pour les OSC de faire une certaine introspection. Il en est ressorti que la société civile pêche dans son rôle d'éducateur et de mobilisation citoyenne. En cause, des clivages qui existent entre les différentes organisations qui font que chacun agit de son côté. Une absence de synergie qui rend caduc l'une des fonctions premières des OSC qui, souvent, se confinent à une tâche de délateur des tenants du pouvoir. Des dénonciations qui, le plus souvent, ne sont guère écoutées. G.F.R.
Déni de citoyenneté. C'est ce qui pourrait résumer le constat des organisations de la société civile (OSC), et d'autres participants au débat durant le séminaire des OSC, au motel Anosy, hier. Organisé annuellement par l'ambassade de France, le rendez-vous a eu, cette fois-ci, pour thème « Malagasy, tous citoyens ». Les participants aux échanges ont concédé le fait que, « les malgaches se suffisent à leur nationalité et se désintéressent de leurs responsabilités en tant que citoyen ». La plupart des citoyens de la Grande île ne se sentiraient pas redevable envers la société, n'estiment pas avoir de responsabilité sociale. Le non respect des règles de base de la vie en société, ou encore, les faibles taux de participation aux élections, sont des exemples flagrants. L'hypothèse soulevée, hier, est que ce déni des obligations citoyennes pourrait être une séquelle des multiples crises qui ont malmené le pays. Des faits qui ont renforcé une certaine désillusion des citoyens envers le système de gouvernance étatique et les acteurs politiques. Le fait que l'instabilité politique freine le dialogue et réduit au minimum la participation citoyenne à la vie de la nation est, également, une raison majeur à ce déplorable constat. Le séminaire d'hier, a, aussi, été l'occasion pour les OSC de faire une certaine introspection. Il en est ressorti que la société civile pêche dans son rôle d'éducateur et de mobilisation citoyenne. En cause, des clivages qui existent entre les différentes organisations qui font que chacun agit de son côté. Une absence de synergie qui rend caduc l'une des fonctions premières des OSC qui, souvent, se confinent à une tâche de délateur des tenants du pouvoir. Des dénonciations qui, le plus souvent, ne sont guère écoutées. G.F.R.