Naufrage à Mahajanga - Neuf corps remontés dans la baie


Le bilan s’alourdit après le naufrage du bateau à voile Maevadia. Neuf morts et onze survivants sont dénombrés. La plupart des victimes sont des enfants. La famille des naufragés du bateau à voile Maevadia peuvent enfin faire leur deuil. Les deux derniers corps, introuvables les deux premiers jours qui suivaient le drame, ont été rejetés mercredi par la baie. Ils s’agit des dépouilles d’une fillette de huit ans, ainsi que d’un jeune homme âgé de vingtsix ans. Le repêchage des deux derniers corps porte, de ce fait, à neuf le nombre de passagers décédés, alors que le premier bilan faisait état de sept morts, deux disparus et onze escapés. Cet accident maritime est survenu à Maha­janga dans l’après-midi de samedi. Les victimes ont des liens de parenté. Parmi les passagers ayant péri se trouvent trois femmes, cinq enfants et un homme. Deux jumelles ainsi que leur grande sœur font partie des passagers ayant trouvé la mort dans cette traversée périlleuse. Enquête Onze rescapés ont été, pour leur part, sauvés in extremis. Placés en obser­vation médicale au centre hospitalier d’Androva, les survivants ont repris du poil de la bête et ont pu regagner leurs foyers. Au total, vingt personnes étaient à bord au moment du drame. La compagnie frontalière de la gendarmerie nationale à Mahajanga a crevé l’abcès sur un départ clandestin. L’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) a interdit toute navigation le jour du naufrage, en raison du mauvais temps, mais le Maevadia a pourtant pris la mer, conduisant ainsi les victimes à la mort. Les occupants du Mevadia devaient se rendre à un évènement familial lorsque la traversée a mal tourné. Le voilier a quitté le littoral de Mahajanga, pour faire cap sur Maronono, une localité côtière de la commune rurale de Katsepy, lorsque des vagues cassantes nourries par de violentes rafales de vent ont eu raison de lui. Le pire s’est produit lors du passage de l’étranglement près du phare. L’APMF a mobilisé des embarcations pour venir au secours des naufragés. Des secouristes, appuyés par la gendarmerie sont venus à la rescousse mais les neuf personnes décédées avaient déjà été emportées par la mer à leur arrivée. La brigade frontalière de la gendarmerie ouvre une enquête sur cette violation d’interdiction de navigation, ayant causé des morts d’homme.  
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