Leader Fanilo - La lutte de leadership continue


Le clash continue. La justice n'a, visiblement, pas pu mettre un terme à la guerre de leadership qui secoue le parti du Liberalisme économique et action démocratique (Leader Fanilo). Après la bataille judiciaire, les deux camps au sein de la formation politique s'engagent dans un bras de fer médiatique afin d'affirmer leur légalité et légitimité à être aux manettes. La semaine passée, la presse a été informée d'une plainte déposée par Jean Max Rakotomamonjy, président national du parti Leader Fanilo, contre la faction des membres, dont des fondateurs, conduite par Heriniaina Mahosindrahaja. Vendredi dernier, il a été communiqué à la presse que le plaignant a eu gain de cause. « Le tribunal a décidé la suspension de l'utilisation du logo, de la dénomination sociale et du Leader Fanilo par Heriniaina Maho­sindrahaja et toute personne impliquées dont celles déjà exclues par le conseil national extraordinaire du 13 février 2016 », indiquerait la décision. Ce verdict a été martelé, hier, lors d'une conférence de presse tenue par le camp Rakotomamonjy, au siège des Jaunes, à Ampasan'i Sadoda. Le tribunal aurait, également, « interdit la tenue du conseil national », que l'équipe des « exclus », compte organiser pour ce 22 et 23 juillet. Heriniaina Maho­sindrahaja et consorts ne l'entendent, cependant, pas de cette oreille et maintiennent le rendez-vous de cette semaine dont l'objet est, notamment, « l'élection des nouveaux membres du bureau du parti ». Après quelques interventions médiatiques individuelles qui ne semblent pas avoir suffit à réfréner les intentions des « exclus », le clan du président de l'Assemblée nationale a finit par convier la presse pour parler d'une seule voix et affirmer leur droit sur le parti. « En application de l'article 189.1 du Code de procédure civile, ce jugement est immédiatement exécutoire par provision nonobstant toutes voies de recours », a été tambouriné, hier, à Ampasan'i Sadoda. « Le conseil national du 22 et 23 juillet est maintenu », telle est la réponse d'en face. Outre leur intention d'interjeter appel, la clique à Mahosindrahaja défend leur position en soutenant que : « Jusqu'ici, aucun de nous, ni même notre avocat n'a été notifié de cette décision du tribunal qu'ils martèlent ». Garry Fabrice Ranaivoson
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