Immigration - Reprise de la délivrance des passeports


Le service central du contrôle de l’émigration et de l’immigration délivre à nouveau les passeports électroniques. Le problème ayant causé sa suspension, serait résolu. Résolu   Le service central du contrôle de l’émigration et de l’immigration du ministère de la Sécurité publique à Ampe­filoha a réouvert ses portes aux demandeurs de passeport électronique, hier matin, après quinze jours de suspension. « La panne technique est désormais résolue », explique le commissaire Alexandre Ranaivoson, responsable de la communication auprès de la Police Nationale. Déjà avisés de cette reprise de la délivrance de passeport, après la petite manifestation de lundi, des bénéficiaires ont accouru sur les lieux, dès hier matin, engendrant de légères bousculades à l’entrée principale du service. « J’aurais déjà dû être à mon bureau à Maurice, à l’heure actuelle, mais en raison de la suspension de la délivrance de passeport électronique, j’ai été coincé ici, alors que j’ai démissionné de mon ancien poste », s’inquiète Fama Oeliarivahy, un jeune homme recruté en tant qu’ingénieur de télécommunication à Maurice. Le service se rattrape, en accélérant le temps de traitement des dossiers, éventuellement, pour ceux qui ont été sanctionnés par « cette panne technique », indique Alexandre Ranaivoson. Rebondissement Interrogé sur la possibilité du retour de ce problème, le responsable de la communication de la Police nationale, prend exemple sur l’homme. « Cette machine peut tomber en panne à n’importe quel moment, tout comme l’homme », souligne-t-il. C’est la troisième fois que cette suspension se produit depuis la mise en vigueur du passeport électronique, en janvier 2015, sanctionnant ainsi ceux qui veulent renouveler ou se faire établir pour la première fois, leur passeport. Le ministère de la Sécurité publique insiste sur un problème de panne technique, alors que le Semlex groupe, prestataire et propriétaire de la machine de délivrance du document, parle d’une coupure intentionnelle, en raison du non respect de ses engagements par l’État. « Les arriérés de paiement atteignent 6 mois à ce jour, et ce, malgré nos différents rappels auprès des autorités », a souligné un respon­sable auprès du Semlex groupe, le 6 juillet, dans une conversation sur les réseaux sociaux. D’autres sources parlent d’un problème plus profond que ce non règlement d’arriérés. Cette reprise de la délivrance du passeport pourrait être, alors, une résolution momentanée. Le retour de l’interruption est fort probable. Miangaly Ralitera
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