Un gang de faussaires a été jeté en prison pour avoir tenté d’écouler d’importantes quantités de faux billets. Le kiosque de mobile monnaie en fait les frais. Fin du parcours pour une bande organisée opérant dans le faux et usage de faux. Des fausses coupures de 20 000 ariary, dont la valeur scripturale totale s’élève à 1 880 000 ariary ont été prises en possession d’une bande de faussaires, dans l’après-midi du mercredi 12 juin, aux alentours de 13h30. Deux d’entre eux étaient en train de faire un versement par mobile monnaie lorsqu’ils se sont fait arrêter par les gendarmes. Ils voulaient transférer 1,1 million d’ariary en faux billets de 20 000 ariary lorsque l’opérateur du kiosque pris pour cible a découvert le pot-aux-roses. D’emblée, ce dernier a alerté le commandant de la brigade territoriale de la gendarmerie à Ambohimangakely, qui a aussitôt envoyé des éléments à la rescousse. «Ce résultat est le fruit d’un dispositif de sécurité de proximité mis en place. À titre d’exemple, les opérateurs en mobile banking d’Ambohimangakely ont notre numéro d’intervention d’urgence. Après avoir reçu l’appel venant d’un point de transfert à Ankadilalana, nous avons, sans tarder, pris les dispositions qui s’imposent », lance le commandant de la brigade. La brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Ambohimangakely, artisan de ce coup de filet, a également mis la main sur de faux diplômes universitaires ainsi que de faux relevés de note de baccalauréat. Traduits devant le parquet, près tribunal de première instance à Antananarivo avant-hier, trois des cinq individus interrogés par le juge d’instruction ont été placés en déten- tion préventive, à la maison centrale d’Antanimora, après avoir répondu de leurs actes. Les deux derniers ont pour leur part bénéficié de mise en liberté provisoire. Ils se sont retrouvés mouillés dans l’affaire en tant que pourvoyeurs de moyens. L’un a fait louer une moto que les faussaires ont utilisée pour mettre en circulation les faux billets. Le deuxième serait pour sa part, intervenu en qualité de démarcheur. Blanchiment D’après les informations communiquées, les faussaires se seraient procurés du un deux-roues et démarrent en trombe dès que les personnes qu’ils essayent de rouler dans la farine flairent des faits suspects. Les malfaiteurs ont été pris sur le fait alors qu’ils allaient blanchir la monnaie de singe. Afin de pouvoir liquider une importante somme d’argent d’un seul coup en laissant le peu de traces possibles, ils font des transactions par mobile monnaie. « Soumis au feu roulant des questions, les deux suspects arrêtés ont fourni des informations qui nous ont permis de remonter de fil en aiguille les faits et de retrouver un de leurs comparses. Celui-ci s’est fait coincer à Mahamasina. Le lendemain, nous avons fait une perquisition à Ambohipo, au domicile de l’un des deux hommes arrêtés, c’est alors que nous avons découverts 780 000 ariary en fausses coupures de 20 000 ariary ainsi que divers faux documents », enchaîne-t-il. En poursuivant les investigations, la gendarmerie a très vite remonté la piste du démarcheur de la moto et du propriétaire de celle-ci pour ensuite procéder à leur arrestation.
Un gang de faussaires a été jeté en prison pour avoir tenté d’écouler d’importantes quantités de faux billets. Le kiosque de mobile monnaie en fait les frais. Fin du parcours pour une bande organisée opérant dans le faux et usage de faux. Des fausses coupures de 20 000 ariary, dont la valeur scripturale totale s’élève à 1 880 000 ariary ont été prises en possession d’une bande de faussaires, dans l’après-midi du mercredi 12 juin, aux alentours de 13h30. Deux d’entre eux étaient en train de faire un versement par mobile monnaie lorsqu’ils se sont fait arrêter par les gendarmes. Ils voulaient transférer 1,1 million d’ariary en faux billets de 20 000 ariary lorsque l’opérateur du kiosque pris pour cible a découvert le pot-aux-roses. D’emblée, ce dernier a alerté le commandant de la brigade territoriale de la gendarmerie à Ambohimangakely, qui a aussitôt envoyé des éléments à la rescousse. «Ce résultat est le fruit d’un dispositif de sécurité de proximité mis en place. À titre d’exemple, les opérateurs en mobile banking d’Ambohimangakely ont notre numéro d’intervention d’urgence. Après avoir reçu l’appel venant d’un point de transfert à Ankadilalana, nous avons, sans tarder, pris les dispositions qui s’imposent », lance le commandant de la brigade. La brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Ambohimangakely, artisan de ce coup de filet, a également mis la main sur de faux diplômes universitaires ainsi que de faux relevés de note de baccalauréat. Traduits devant le parquet, près tribunal de première instance à Antananarivo avant-hier, trois des cinq individus interrogés par le juge d’instruction ont été placés en déten- tion préventive, à la maison centrale d’Antanimora, après avoir répondu de leurs actes. Les deux derniers ont pour leur part bénéficié de mise en liberté provisoire. Ils se sont retrouvés mouillés dans l’affaire en tant que pourvoyeurs de moyens. L’un a fait louer une moto que les faussaires ont utilisée pour mettre en circulation les faux billets. Le deuxième serait pour sa part, intervenu en qualité de démarcheur. Blanchiment D’après les informations communiquées, les faussaires se seraient procurés du un deux-roues et démarrent en trombe dès que les personnes qu’ils essayent de rouler dans la farine flairent des faits suspects. Les malfaiteurs ont été pris sur le fait alors qu’ils allaient blanchir la monnaie de singe. Afin de pouvoir liquider une importante somme d’argent d’un seul coup en laissant le peu de traces possibles, ils font des transactions par mobile monnaie. « Soumis au feu roulant des questions, les deux suspects arrêtés ont fourni des informations qui nous ont permis de remonter de fil en aiguille les faits et de retrouver un de leurs comparses. Celui-ci s’est fait coincer à Mahamasina. Le lendemain, nous avons fait une perquisition à Ambohipo, au domicile de l’un des deux hommes arrêtés, c’est alors que nous avons découverts 780 000 ariary en fausses coupures de 20 000 ariary ainsi que divers faux documents », enchaîne-t-il. En poursuivant les investigations, la gendarmerie a très vite remonté la piste du démarcheur de la moto et du propriétaire de celle-ci pour ensuite procéder à leur arrestation.