RN7 - Des cargaisons volatilisées


Des marchandises de grande valeur sont déclarées irrécupérables ou dérobées lors d’accidents de la circulation survenus pendant leur transport. Des marchandises de commerce s’élevant par dizaines de millions d’ariary, disparaissent pendant leur acheminement vers leurs propriétaires. Suite à des plaintes des sociétés victimes, les forces de gendarmerie, ont effectué une descente dans les locaux d’un transporteur à Fenoarivo  jeudi, où des produits de première nécessité, déclarés volés par des vandales,  lorsque ses camions se seraient renversés sur la RN 7, ont été retrouvés. Les préjudices déclarés de l’une des entreprises  victimes s’élèvent à 160 millions d’ariary. Lors de la descente, des marchandises s’élevant à 20 millions d’ariary ont été récupérées, bien qu’elles aient été  reconditionnées. Une cargaison d’huile alimentaire, dont la valeur est évaluée à 70 millions d’ariary reste en revanche introuvable. Deux autres sociétés de distribution ayant essuyé de lourdes pertes dans d’autres circonstances, ont également engagé d’autres poursuites. De source auprès des victimes, la collaboration avec la société de transport incriminée n’a jamais connu de problèmes, jusqu’à ce qu’une cargaison appartenant à un grossiste à Toliara, dont la valeur s’élève à 27 millions d’ariary allait y être acheminée. Les faits remontent à la fin de l’année et le commerçant ainsi que le transporteur auraient trouvé un compromis lorsque ce dernier a informé son client que son camion s’est renversé en cours de route avec toute la marchandise, laquelle serait irrécupérable. Déclaration d’accident En réglant l’affaire à l’amiable, le transporteur aurait accepté de  rembourser  les pertes du commerçant, en lui versant  4 millions d’ariary, et tout en continuant d’assurer le transport  de ses produits. Au bout de quatre mois, un deuxième camion du même transporteur, à bord duquel se trouvaient des produits de première nécessité (PPN), d’une valeur atteignant les 160 millions, appartenant au même grossiste, a encore été déclaré accidenté du côté de Betafo, et que des vandales auraient sauté sur l’occasion pour piller les marchandises. Cette nouvelle mésaventure a mis la puce à l’oreille de l’opérateur économique qui,  une fois de plus en fait les frais. Une déclaration d’accident a été par ailleurs effectuée. En menant ses propres enquêtes, le grossiste qui ayant été contraint de fermer son magasin,  est tombé la semaine passée sur un démarcheur, qui cherchait preneur à des marchandises qui correspondent étrangement aux siennes. La gendarmerie a été du coup mise sur l’affaire, et la saisine s’ensuivait. Seth Andriamarohasina
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