Infrastructures aéroportuaire - Tollé contre les projets de redevance


Le consortium Ravinala Airports propose une nouvelle taxe s’élevant à 41.6 euros par passager international. Celle-ci a été rejetée par les compagnies aériennes. Les transporteurs aériens haussent le ton. Par le biais de l’association internationale des transporteurs aériens (IATA), ils contestent la redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA) proposée par Ravinala Airports, le consortium chargé du développement et gestion des aéroports d’Antananarivo et de Nosy Be. Dans une lettre  datée du 26 mai dernier, l’IATA exprime son désaccord vis-à-vis de cette nouvelle mesure. « Nous souhaitons réitérer le profond et unanime desaccord des compagnies aériennes vis-à-vis de la proposition tarifaire de Ravinala Airports, et notamment la décision d’augmenter le niveau déjà démesuré de la RDIA ». En effet, Ravinala Airports propose une redevance qui s’élève jusqu’à 41,6 euros par passager international. Ce qui semble être hors de protée des compagnies aériennes. Déjà en janvier 2016, le consortium avait proposé le montant de 38 euros par passager mais qui a été rejeté par les compagnies aériennes. Comme son nom l’indique, la redevance RDIA supportée par les passagers permettra au consortium d’assurer le financement de la construction de ces deux aéroports internationaux à savoir Ivato Antananarivo et Nosy Be. Lourds frais Pour la première phase des travaux de développement de ces deux aéroports, Ravinala Airports dispose d’une portefeuille de 116 millions d’euros, empruntées auprès d’une banque et d’une institution financière internationale. Pour rentrer dans ses frais, le consortium compte sur ces RDIA et sur les nouveaux services commerciaux. « Le projet concerne non seulement l’aéroport d’Ivato, mais également celui de Nosy Be. Au-delà des chiffres, c’est la qualité des infrastructures que nous visons pour développer les liaisons entre la capitale de la Grande île et cette belle ile de Nosy Be au reste du monde, facteur de développement économique et d’emplois.  C’est en exploitant l’aéroport durant 28 ans pour y développer le trafic mais également de nouveaux services commerciaux pour améliorer l’expérience du passager que nous comptons rentrer dans nos frais », avait annoncé Vincent Devauchelle, chef de projet de Ravinala Airports dans les colonnes de L’Express de Madagascar en avril Lova Rafidiarisoa
Plus récente Plus ancienne