Le coronavirus sévit en silence à Andilamena. Mais ce district manque de tout pour y faire face. Andilamena tire la sonnette d’alarme. L’épidémie de coronavirus sévit, progressivement, dans ce district de la région d’Alaotra Mangoro. La lutte contre sa propagation s’avère difficile. Le district fait face à de multiples problèmes. « Le prélèvement est quasi-impossible au niveau de huit communes du district. Il faut toute une journée à pied ou en moto, pour atteindre le chef-lieu du district, là où est disponible le prélèvement à Andilamena », explique Florent Rakotohavana, chef ce district à Andilamena. Cette inaccessibilité du test de dépistage est problématique. « Nous ne savons plus qui est porteur du virus et qui ne l’est pas. En cas de décès lié à la Covid-19 suspecté, nous ne pouvons pas appliquer les protocoles sanitaires. Les familles des victimes vont vouloir organiser des veillées funèbres », regrette la source. Heureusement, les médicaments sont disponibles dans les centres de santé de base (CSB). Ce qui permet aux personnes présentant les symptômes du coronavirus, de commencer le traitement, assez tôt. Pas d’oxygène Toutefois, certaines personnes, même avec des symptômes suspects de la maladie, refuseraient d’aller dans les CSB. « Les malades ont peur d’être étiquetés de porteurs du virus. Ils ne veulent surtout pas être enterrés sans veillées funèbres », rapporte ce chef de district. Quarante-quatre sur soixante-seize prélèvements effectués sont confirmés positifs au coronavirus entre le 2 avril et le 18 mai, selon la dernière situation de l’épidémie, rapportée par le district d’Andilamena. Onze sont en cours de traitement. Deux sont hospitalisés, l’un développe la forme grave du coronavirus. Les soins ne sont pas pourtant complets. Les sources d’oxygène n’étant pas disponibles dans les CSB enclavées. Les autorités locales tentent, tant bien que mal, de faire respecter les gestes barrières au niveau de la communauté. Quoiqu’il en soit, des mesures ont été prises au niveau de la communauté et des marchés, pour éviter les attroupements.
Le coronavirus sévit en silence à Andilamena. Mais ce district manque de tout pour y faire face. Andilamena tire la sonnette d’alarme. L’épidémie de coronavirus sévit, progressivement, dans ce district de la région d’Alaotra Mangoro. La lutte contre sa propagation s’avère difficile. Le district fait face à de multiples problèmes. « Le prélèvement est quasi-impossible au niveau de huit communes du district. Il faut toute une journée à pied ou en moto, pour atteindre le chef-lieu du district, là où est disponible le prélèvement à Andilamena », explique Florent Rakotohavana, chef ce district à Andilamena. Cette inaccessibilité du test de dépistage est problématique. « Nous ne savons plus qui est porteur du virus et qui ne l’est pas. En cas de décès lié à la Covid-19 suspecté, nous ne pouvons pas appliquer les protocoles sanitaires. Les familles des victimes vont vouloir organiser des veillées funèbres », regrette la source. Heureusement, les médicaments sont disponibles dans les centres de santé de base (CSB). Ce qui permet aux personnes présentant les symptômes du coronavirus, de commencer le traitement, assez tôt. Pas d’oxygène Toutefois, certaines personnes, même avec des symptômes suspects de la maladie, refuseraient d’aller dans les CSB. « Les malades ont peur d’être étiquetés de porteurs du virus. Ils ne veulent surtout pas être enterrés sans veillées funèbres », rapporte ce chef de district. Quarante-quatre sur soixante-seize prélèvements effectués sont confirmés positifs au coronavirus entre le 2 avril et le 18 mai, selon la dernière situation de l’épidémie, rapportée par le district d’Andilamena. Onze sont en cours de traitement. Deux sont hospitalisés, l’un développe la forme grave du coronavirus. Les soins ne sont pas pourtant complets. Les sources d’oxygène n’étant pas disponibles dans les CSB enclavées. Les autorités locales tentent, tant bien que mal, de faire respecter les gestes barrières au niveau de la communauté. Quoiqu’il en soit, des mesures ont été prises au niveau de la communauté et des marchés, pour éviter les attroupements.