Fibre optique - Vers la fin du monopole de Telma


Le ministère des Postes, des télécommunications et du développement numé­rique entend faire baisser le prix de l’accès à l’internet en cassant le monopole. La fibre optique pour tous. Pour une meilleure compétitivité et un meilleur accès à internet, Telma sera amené à ne plus détenir le monopole en matière d’utilisation de la fibre optique. Seul opérateur autorisé à faire usage de la fibre optique depuis 2014, Telma pourrait, dans un prochain avenir, perdre ce monopole. « Nous ne pouvons plus accepter que la situation reste monopolistique. D’autres opérateurs se plaignent de ne pas pouvoir investir correctement. L’ouverture du marché pour le développement des infrastructures est aujourd’hui une priorité pour le ministère », a déclaré Chrisitan Ramarolahy, ministre des Postes, des télécommunications et du développement numérique. C’était lors de la journée mondiale des télécommunications, célébrée vendredi dernier. Une demande allant dans le sens d’une revision à la baisse des tarifs de l’internet aurait renforcé ce projet de cessation de monopole d’utilisation de la fibre optique par un seul opérateur. « Seule une réelle competition permettra cette baisse de tarif d’accès. Nous sommes disposés à accorder une autorisation par décret à d’autres opérateurs », a ajouté le ministre. Cette baisse sera déjà palpable à partir de l’année prochaine, selon ses dires. Inébranlable « Le prix élevé de l’accès à l’internet et la situation de monopole d’un opérateur sur l’offre en fibre optique », a été, en effet, l’un des thèmes débattus lors d’un forum sur les enjeux des télécommunications à Madagascar, organisé lors de la celebration du 50e anniversaire de la journée mondiale des télécommunications. Des solutions relatives au développement des infrastructures, des services et de l’économie numérique ont été attendues. La réponse de Telma par l’intermédiaire de son administrateur directeur general, Patrick Pisal Hamida, dans un media de la capitale a été que Telma a la chance d’être dotée d’une infrastructure de 10 000 km de fibre optique. « La conséquence d’un changement de cadre règlementaire renforcerait le positionnement de Telma sur l’échelle nationale vu que nous possèdons déjà les infrastructures. Si un autre opérateur va investir, il va dupliquer ce qui existe déjà et il le fera uniquement sur les axes principaux du pays », a-t-il souligné. Beaucoup attendent ainsi le dénouement de cette intrigue de monopole sur l’offre en fibre optique, de même que la réelle ouverture du marché des opérateurs en téléphonie mobile et télécommunications, ou encore les règles de jeu claires de la part de l’Autorité de regulation des technologies de communication (ARTEC), quelque peu critique dans sa manière de travailler, les taxes prélevées ou encore la mise en place d’un environnement sain pour la concurrence. Un nouvel opérateur en téléphonie mobile serait bientôt dans la place. Ce que l’ARTEC n’a, ni confirmé ni infirmé pour l’heure.  
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