Aides humanitaires - Les aéroports se préparent


Goulot d’étranglement. « Quand tu vois la barbe de ton voisin prendre feu, mouille la tienne ». C’est en se basant sur ce proverbe africain que le directeur général des Aéroports de Madagascar (Adema), Herison Andriamihafy a justifié la tenue de l’atelier Get Airports Ready for Disaster (GARD) dont le but est de mieux préparer les aéroports à gérer un afflux de secours, en cas de catastrophe. Il faisait allusion au cyclone qui avait frappé le Mozambique en 2017 et qui avait mis en lumière la difficulté des aéroports du pays à faire face à l’afflux soudain de trafic, dans le cadre du transport des aides humanitaires internationales. Madagascar a également eu à faire face à ce même problème en 2017 avec le cyclone Enawo comme l’a noté le secrétaire exécutif du Bureau National pour la Gestion des Risques et des Catastrophes, Andriankaja Elack. « Les leçons retenues (…) ont mis en évidence la nécessité d’améliorer la capacité des aéroports internationaux du pays », a-t-il indiqué. C’est ainsi que le Bureau national des gestions de risques et catastrophes (Bngrc) et l’Adema ont eu l’initiative de faire appel au programme GARD, élaboré par le Groupe Deutch Post DHL, en coopération avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Pendant quatre jours, le personnel des aéroports de Toamasina, Toliara, Antsiranana, Mahajanga et Taolagnaro bénéficiera d’une formation dispensée par une équipe de formateurs du Groupe Deutch Post DHL dans la ville du Grand Port. Pour la représentante résidente du PNUD, Marie Dimond, il s’agit de renforcer les capacités des aéroports de Madagascar à jouer leur rôle de façon la mieux organisée possible. L’atelier devrait aboutir à un plan de préparations et de réponses avec des protocoles et procédures appropriés pour les aéroports internationaux du pays, pour qu’ils puissent être des plaques tournantes essentielles pour l’entrée et la sortie de tous les efforts de secours.  
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