Education - Des écoles privées tentent le forcing


Des écoles privées ont continué à ouvrir leurs établissements scolaires, malgré les instructions de l’État concernant la fermeture de toutes les écoles et de toutes les universités, ainsi que la suspension des cours. Un parent d’élève d’une école confessionnelle à Ambohijanaka, dans la circonscription scolaire (CISCO) d’Atsimondrano, se porte témoin. « L’école de mon enfant continue à dispenser des cours », affirme ce père de famille, hier. D’autres écoles privées à Andoharanofotsy et à Ambo­himangakely auraient, également, ouvert leurs portes, lundi. « Des écoles à Andoha­ranofotsy ont encore accueilli des élèves. Cinq élèves étaient présents dans une salle de classe d’une école à Ambohi­mangakely, selon les informations recueillies », indique un autre parent d’élève. Un responsable d’une école privée confie que si leur établissement se ferme, les parents arrêteront de payer les frais de scolarité et ils ne toucheront pas de salaire. C’est ce qui les pousserait à demander la présence physique des élèves à l’école. L’Office national des écoles privées (ONEP) a mis en garde les écoles privées qui tentent ce forcing. « Des mesures administratives seront appliquées », indique le directeur de l’ONEP, Marcellin Tsara­sidy, lundi. « Nous allons retirer l’autorisation d’ouverture des établissements scolaires pris en flagrant délit et l’autorisation d’enseigner des enseignants qui tentent encore d’enfreindre les règles. Cette mesure peut être temporaire mais elle peut être définitive, aussi », rajoute Marcellin Tsarasidy. L’ONEP envisage d’effectuer des descentes inopinées dans quelques établissements scolaires pour vérifier et pour sanctionner les récalcitrants. La fermeture des écoles et des universités a été prolongée pour une période de quinze jours, à compter du 19 avril. Le chef d’État a ordonné cette fermeture, pour éviter la propagation du virus dans les écoles et dans les universités.
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