Anjozorobe - Il tue sa mère avec atrocité


Un jeune homme est actuellement recherché par la gendarmerie d’Ambatomanoina-Anjozorobe pour matricide commis le 7 avril. Le mobile du crime serait lié à l’héritage. Saisie d’une plainte pour assassinat, la gendarmerie d’Ambatomanoina, à Anjozorobe, est maintenant sur les traces d’un principal suspect. Cet homme a disparu à l’arrivée des forces de l’ordre, à Miakadaza où a été perpétré le crime. « Certaines personnes ont affirmé savoir où il se cache. Elles ont pourtant peur de sa vengeance et n’osent pas le livrer à la gendarmerie », explique Santatra­malala Fanomezantsoa, sœur du fugitif, contactée par une consœur. Le fuyard a tué sa mère, âgée de 60 ans, le mardi 7 avril, dans le fokontany d’Ambohidrakitra. Ce jour-là, il s’est servi d’une machette pour la charcuter de sang froid dans la cour. Terriblement touchée sur sa partie supérieure, la sexagénaire est décédée sur le coup. La famille n’avait rien pressenti, puisqu’il n’y avait, à ce moment-là, aucune dispute entre ces fils et mère.

Constatations

Si l’on s’en tient à ses explications, cette atrocité aurait un rapport avec un héritage dont la dame avait parlé à un membre de comité de sécurité au village. Ce dernier avait tout raconté au jeune homme, le présumé meurtrier. Depuis, le bourreau continue à courir dans la nature et reste introuvable. La gendarmerie n’a pas été avisée à temps de ce qui s’est, horriblement, passé. « Nous avons seulement informé un responsable au fokontany », relate Santatramalala. C’était le lendemain que le commandant de brigade locale a eu vent de l’affaire, grâce à un civil. Aussitôt, trois éléments accompagnés d’un médecin se sont diligentés sur place pour procéder aux constatations. Une collecte de renseignements territoriaux bat actuellement son plein pour parvenir au tueur. « Le problème, selon la famille de la défunte, c’est que les habitants se soucient face aux éventuelles représailles de ce fou furieux. Ils ont été priés de signaler immédiatement les fins limiers au cas où ils le retrouvent ou ont de nouvelle de lui », d’après les précisions au niveau du secrétariat d’Etat chargé de la gendarmerie nationale. « Dorénavant, un escadron part souvent en patrouille dans cette zone pour éviter qu’un tel acte se reproduise. L’auteur du matricide sera bientôt capturé », communique la même source.
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