Mahajanga - Vigilance contre le coronavirus


Pour cause de coronavirus, des dispositions sont prises. En particulier, les responsables régionaux sont sur la brèche et appliquent les décisions ministérielles. Après la fermeture de l’espace aérien et du trafic maritime depuis jeudi à minuit, dans le cadre de la lutte contre la pandémie covid-19, le Comité de vigilance de lutte contre les épidémies à Mahajanga a tenu sa huitième réunion hebdomadaire, hier au siège de la direction régionale de la Santé Boeny à Mahabibo. Le silence total également au niveau de l’aéroport international d’Amborovy depuis hier. Les vols vers l’extérieur ont été arrêtés. Par contre, le vol domestique, soit vers la capitale, a animé le tarmac hier. Le responsable des frontières a confirmé l’arrêt des activités au niveau de l’aéroport pour le trafic international. Des sensibilisations sur le virus ont été apportées auprès des élèves du CEG et EPP Charles Renel à Mahajanga be par la Cisco de Mahajanga 1, hier. Les précautions ainsi que les actions nécessaires et primaires étaient expliquées aux petits.

Fiche « corona »

Par ailleurs, l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF), dirigée par le directeur John Ramanantsoa, a procédé à la patrouille des côtes de Mahajanga. « Les dispositions sont appliquées depuis la fin du mois de janvier. À chaque arrivée de bateau, la fiche corona doit être remplie et envoyée à l’APMF, soixante douze heures à l’avance. Les dix derniers ports touchés devront être inscrits dans le fichier avant que le bateau arrive. La liste des passagers et des membres de l’équipage doit être aussi détaillée, ainsi que le dernier port d’attache », a expliqué le directeur de l’APMF de Mahajanga. Les gendarmes, les gardes-côtes ainsi que les habitants près du littoral devront avertir les autorités en cas de bateau douteux rôdant autour du littoral de Mahajanga. À noter que les masques sont introuvables au niveau des pharmacies. Pour Mahajanga, une société de confection de vêtements a trouvé une ingénieuse idée de fabriquer un masque en tissu et rechargeable. « Il est simple et protège. On peut changer le mouchoir à jeter, ou sopalin (serviette à jeter), pour filtrer le virus », a expliqué Lalatiana Ravelomanana, gérante de la société. Le masque coute 1 500 ariary.  
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