Près de deux cents personnes sont arrivées à bord de l’appareil qui a transporté les derniers passagers en provenance de l’Europe, vendredi. Ils sont mis en quarantaine. Zéro heure 01 à l’aéroport international Ivato, le vendredi 20 mars. Le dernier vol avant la fermeture du ciel de Madagascar pour trente jours, atterrit sur le tarmac, avec quelques minutes de retard. Il s’agit d’un Boeing 777 de la compagnie Air France qui a quitté l’aéroport de Charles de Gaulle à Paris, le jeudi 19 mars. Ses passagers sortent en file indienne de l’appareil. Malgaches, Français et des personnes d’autres nationalités sont soumis, un à un, à une prise de température. Puis à un test de diagnostic rapide. Tous, sans exceptions, acceptent les prélèvements au niveau de la narine et de la bouche, effectués par des agents de santé portant des combinaisons de protection individuelle, des cache-bouches, des gants, et des paires de lunettes de protection médicale. Parmi ces cent quatre-vingt douze personnes, une femme est dirigée vers un autre stand, à l’écart des autres. Sa température aurait été de 39°C. Un agent de santé l’enquête sur ses fréquentations et la ville où elle a séjourné, dernièrement. Au bout de quelques minutes, la décision tombe, elle doit être confinée pendant quatorze jours au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala. Elle est classée « cas suspect de coronavirus ». « Avec votre température, nous ne pouvons pas vous laisser rentrer chez vous », lui annonce un médecin. L’annonce n’a pas plu à cette femme. Elle a refusé de rejoindre l’hôpital et a cherché à intimider les autorités sanitaires. Ces dernières n’ont pas cédé à ses caprices. « Vous pouvez appeler qui vous voulez, vous irez à l’hôpital », lance fermement un médecin. Dans l’autre stand, les passagers commencent à hausser le ton. « On a chaud ! », hurlent-ils.
Près de deux cents personnes sont arrivées à bord de l’appareil qui a transporté les derniers passagers en provenance de l’Europe, vendredi. Ils sont mis en quarantaine. Zéro heure 01 à l’aéroport international Ivato, le vendredi 20 mars. Le dernier vol avant la fermeture du ciel de Madagascar pour trente jours, atterrit sur le tarmac, avec quelques minutes de retard. Il s’agit d’un Boeing 777 de la compagnie Air France qui a quitté l’aéroport de Charles de Gaulle à Paris, le jeudi 19 mars. Ses passagers sortent en file indienne de l’appareil. Malgaches, Français et des personnes d’autres nationalités sont soumis, un à un, à une prise de température. Puis à un test de diagnostic rapide. Tous, sans exceptions, acceptent les prélèvements au niveau de la narine et de la bouche, effectués par des agents de santé portant des combinaisons de protection individuelle, des cache-bouches, des gants, et des paires de lunettes de protection médicale. Parmi ces cent quatre-vingt douze personnes, une femme est dirigée vers un autre stand, à l’écart des autres. Sa température aurait été de 39°C. Un agent de santé l’enquête sur ses fréquentations et la ville où elle a séjourné, dernièrement. Au bout de quelques minutes, la décision tombe, elle doit être confinée pendant quatorze jours au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala. Elle est classée « cas suspect de coronavirus ». « Avec votre température, nous ne pouvons pas vous laisser rentrer chez vous », lui annonce un médecin. L’annonce n’a pas plu à cette femme. Elle a refusé de rejoindre l’hôpital et a cherché à intimider les autorités sanitaires. Ces dernières n’ont pas cédé à ses caprices. « Vous pouvez appeler qui vous voulez, vous irez à l’hôpital », lance fermement un médecin. Dans l’autre stand, les passagers commencent à hausser le ton. « On a chaud ! », hurlent-ils.