Lutte contre la corruption - Le standard de service bientôt opérationnel


La lutte contre la corruption s’inscrit dans la principale mission mise en œuvre par le gouvernement. L’amélio­ration de la qualité du service public proposée aux usagers est à priorisée dans cette vision. À compter de la date du conseil des ministres le 26 février, durant lequel le gouvernement a promis l’instauration d’un standard de service dans les bureaux administratifs et les départements ministériels, les usagers attendent la concrétisation de cette décision. Un comité est crée au sein de la Primature pour assurer la faisabilité du projet de standardisation du service public. L’objectif serait de réduire l’opportunité de corruption dans tous les départements ministériels. « Le comité est désormais en train de concevoir un canevas pour adopter une norme standard en faveur des usagers », explique le porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo. Impatience Afin d’instaurer la culture de transparence dans l’administration, le gouvernement relève le défi d’apporter un nouveau visage dans le service public. La mise en œuvre du mot d’ordre « Tolérance zéro » s’étend non seulement sur le traitement des dossiers brûlants entachés de cas de corruption ainsi que la poursuite des gros poissons impliqués dans les affaires délicates, il s’agit également de mener une campagne de sensibilisation au sein de la population pour atteindre la réduction du taux de perception de corruption dans le service public. « La règle de transparence sera portée à la connaissance des usagers car ils devraient être au courant du montant du droit à payer, du délai de traitement de dossier et de sa délivrance », ajoute la ministre Lalatiana Rako­tondrazafy Andriatongarivo. Quant à l’opérationnalisation de la stratégie dans la lutte contre la corruption, les usagers s’impatientent d’accueillir les nouvelles instructions imposées dans le service public.  
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